Dans un communiqué, Journaliste en danger (JED), une organisation de défense et de promotion de la liberté de presse, exige la réouverture d’une station de radio fermée depuis près d’un mois à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central sur ordre du directeur local de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC)  sans aucun motif valable.  L’association dénonce une fermeture arbitraire d’un media qui relève, ni plus ni moins, d’un abus du pouvoir et demande aux autorités provinciales compétentes de s’impliquer pour la réouverture de ce media.

JED note que la Radiotélévision Nsanga a été prise d’assaut, le mardi 9 avril 2019, par un groupe de neuf agents armés de la Police nationale congolaise. Tous les journalistes trouvés dans les installations de ce média ont été sommés d’interrompre brusquement la diffusion des émissions et de quitter les lieux, regrette l’organisation.
La veille, JED explique que les agents de l’ARPTC s’étaient rendus dans les installations de la Radiotélévision Nsanga obligeant ses responsables à pouvoir payer à cet organe de l’État une somme de 200 dollars américains sans fournir les explications sur la nature de cette taxe.

«Nous sommes très surpris de la fermeture de notre média. L’ARPTC nous oblige à payer une taxe dont nous ignorons la pertinence. Nous sommes sanctionnés pour avoir exigé des explications  concernant cette taxe ou redevance à  payer l’ARPTC. Que ce service nous dise la nature de cette taxe ou redevance. Nous sommes prêts à la payer», a déclaré Edel Martin Kabuta, directeur de la Radio Nsanga.

Par GKM