Décédé le 30 mars à Paris : Lutumba Simaro ce dimanche à la Nécropole entre Terre et Ciel
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Sa dépouille mortelle sera exposée au Palais du peuple où d’aujourd’hui vendredi à dimanche des artistes-musiciens de différentes générations et tendances vont lui rendre hommage
L’inhumation du poète Lutumba Ndomanueno Simaro est prévue ce dimanche 5 mai au cimetière Nécropole entre Terre et Ciel (ETEC, en sigle). Selon le programme officiel émis par le comité d’organisation, la levée du corps de la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire intervient aujourd’hui vendredi à 14h00 pour le Palais du Peuple, avec un passage par la résidence de l’illustre disparu au N°231 de l’avenue Isangi, dans la commune de Lingwala. La procession devrait aussi s’arrêter au monument Lutumba Simaro, au croisement des avenues Libération (ex 24 Novembre) et Nyangwe, ainsi qu’au niveau de la Place des artistes, à Matonge.
Au panthéon des immortels
Du vendredi au dimanche, des productions musicales d’artistes-musiciens de différentes générations et tendances sont programmées au Palais du peuple, pour rendre un dernier hommage à cette « icône de la musique congolaise », entrée au panthéon des immortels.
La dépouille mortelle du poète Simaro « Masyia » est arrivée le mardi 30 avril par un vol régulier d’Air France, en provenance de Paris, où l’artiste s’est éteint le 30 mars dernier, à l’âge de 81 ans. Né à Kinshasa le 19 mars 1938, Lutumba a vingt ans lorsqu’il rompt avec la firme SEDEC, une société d’entreprise commerciale du Congo belge, pour se lancer dans la musique professionnelle. Le jeune homme intègre Micra Jazz, puis Congo Jazz avant d’entrer dans l’OK Jazz en 1961. Et il y restera jusqu’en en 1989, à la mort de son mentor Luambo Makiadi dit « Franco ».
Une carrière riche
En 63 ans de carrière musicale, on lui doit un répertoire de 3000 œuvres, parmi lesquelles des chansons comme « Ebale ya Zaïre », « Okokoma mokristo » et « Ma Hele », « Mabele », « Maya », « Cœur artificiel », « Testament ya Bowule ».
Par YHR