Remise en questions de la vielle politique de bon voisinage de la République Démocratique du Congo
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La presse internationale, relayée par les médias du pays, vient d’annoncer pour la énième fois la triste nouvelle de l’expulsion de plusieurs milliers de Congolais du territoire angolais!
D’après des sources concordantes, l’expulsion de Congolais d’Angola vient d’avoir lieu à l’initiative du gouvernement de Luanda qui a été d’une manière cavalière et brutale en violation flagrance du droit international humanitaire et les droits de l’homme!
Les étrangers et les originaires qui suivent de très près l’évolution de la situation politique de la République Démocratique du Congo se trouvent sous le choc en constatant que ce pays pourtant ouvert à tous les peuples du monde entier est condamné à subir d’humiliants provocations à travers des expulsions répétées de ses ressortissants.
Il est temps de changer !
Fidèle à la vieille politique de bon voisinage héritée du régime politique instauré par le Marechal Mobutu s’ese Seko, la République Démocratique du Congo a continué à s’y conformé, convaincue que c’est par cette unique voie qu’elle pouvait contribuer à l’édification de l’unité de l’Afrique des peuples, de ce continuent. Aujourd’hui les Congolais sont de plus en plus persuadés que cette politique de bon voisinage dessert leur pays au lieu de le servir. Face aux expulsions répétées de leurs compatriotes ils se demandent s’il n’est pas temps de changer.
En effet, l’immense majorité de Congolais pense que le nouveau pouvoir en place représenté par le Président Félix Antoine Tshisekedi doit choisir rapidement entre le sacré principe de réciprocité cher à la diplomatie moderne et les négociations avec en profil bas privilégiant les intérêts de la frontière commune (Angola-RDC) !
Le dossier concernant les rapports trop changeants de la RDC et de l’Angola mérite l’attention soutenue des experts du gouvernement qui doivent le regarder avec de nouvelles lunettes, car aucun détail de celui-ci ne doit être ignoré sous peine de tout gâcher au profit du malin. Nous y reviendrons.
Par Bamporiki Chamira