Benoît Mukenge Ndambi dit « Shay », agent au service de Production et Commercial du journal La Tempête des Tropiques, décédé le 13 avril 2019 à la suite d’une courte maladie, a été inhumé hier dimanche 28 avril 2019 au cimetière de Kintambo. C’était  en présence des membres de sa famille biologique, de ses collègues, des cadres et agents du travail, ainsi que de ses autres collègues vendeurs de journaux de Kinshasa, regroupés au sein de leur association.

Contrairement au programme rendu public un jour avant la levée du corps de la morgue pour son exposition, le lieu de l’enterrement a été changé en dernière minute, pour des raisons d’organisation. Ainsi, les obsèques ont été organisées le samedi 27 et dimanche  28 avril 2019 au  terrain Kauka, sur l’avenue de l’Université, en face de l’Ecole kimbanguiste Mama Mwilu, où la famille, les amis et connaissances ont rendu hommage à cet homme qui ne cessait d’égayer les autres.

Pour les membres de la famille biologique de l’illustre disparu, la mort de Benoît Mukenge Ndambi est une perte énorme, surtout que l’homme était toujours à l’écoute des siens chaque fois qu’il y avait besoin. Un hommage particulier a été rendu à « Shay » par les vendeurs de journaux. Ces derniers ont décoré le cercueil contenant le corps de leur collègue et ami avec les journaux, une manière de montrer en face de l’opinion que de son vivant, Benoit Mukenge Ndambi a travaillé au département de Production du journal La Tempête des Tropiques.

Les journalistes et autres cadres de direction de cet organe de presse étaient complètement attristés par la disparition de leur collègue Benoît Mukenge  » Shay « , surtout que son apport a été important concernant la production de ce quotidien.

Ils n’ont pas oublié les risques que cet agent de production « très expérimenté » prenait chaque jour pendant la livraison du journal, quand on sait que les vendeurs n’étaient pas épargnés par les  assauts des services de sécurité pour éviter que certaines informations sensibles soient publiées. « Shay » a été plusieurs fois menacé par les agents de service de sécurité.

En dehors des vendeurs de journaux de Kinshasa, la population de Kingabwa, l’un des quartiers les plus populaires de la Commune de Limete, à Kinshasa, où résidait l’illustre disparu, avait fait déplacement en masse au lieu des obsèques au quartier Kauka, afin de rendre un dernier hommage à leur « ainé ».
Mort à l’âge de 61 ans, Benoît Mukenge a laissé derrière lui une veuve et plusieurs enfants. L’homme  s’en va trois semaines après le décès de Guillaume Oscar Ndala Lenga, un journaliste de La Tempête des Tropiques.

Par GKM