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Des relations amoureuses à la base des incidents entre étudiants de l’UK et de l’ISTM/Kisantu

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Des relations amoureuses à la base des incidents entre étudiants de l’UK et de l’ISTM/Kisantu

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L’opinion publique de la province du Kongo Central se souviendra des incidents malheureux survenus dernièrement à Kisantu, une entité située à 240 Km à l’Est de Matadi, après les affrontement qui ont eu lieu entre les étudiants de l’Université Kongo (UK), d’une part, et ceux de l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM), d’autre part. Ces incidents, rappelons-le, ont occasionné des dégâts matériels très graves de part et d’autre de ces deux institutions d’enseignement supérieur et universitaire.

La gravité de ces incidents, plus que déplorables, n’a pas laissé indifférente l’Assemblée provinciale du Kongo central qui, du reste, n’a pas hésité de dépêcher sur le lieu une commission d’enquête parlementaire pour non seulement rechercher la vérité des faits, mais aussi et surtout établir les responsabilités des uns et des autres.

Selon le rapport établi par cette commission et lequel a été adopté à l’unanimité par les députés provinciaux au cours de la plénière du mercredi 24 avril 2019, il se dégage qu’il s’agissait tout simplement d’une relation amoureuse entre un étudiant finaliste en médecine de l’Université Kongo et une étudiante de l’ISTM/Kisantu à la base de ces incidents.
Le premier cité, qui est un futur médecin a été surpris très tard la nuit au home des filles dans la chambre de son amante, une étudiante de l’ISTM/Kisantu, par les étudiants de cette dernière institution en colère. Ces derniers, sans autre forme de procès, se sont jetés sur ce futur médecin sans défense qu’ils ont copieusement tabassé.

Alertés, ceux de l’UK, à leur tour, ont effectué une descente punitive dans les installations de l’ISTM, où ils ont méchamment saccagé notamment les bureaux, les homes, voire d’autres infrastructures immobilières importantes de cet institut, peut-on encore lire dans ce rapport.

Après avoir fait ce constat malheureux, la commission qui tenait à éclairer la lanterne a, en effet, révélé plusieurs insuffisances tant du coté des autorités politico-administratives, des corps académiques, des services de sécurité que des comités estudiantins. Cela notamment dans la prévention et la gestion dudit conflit qui a laissé stupéfait plus d’un observateur averti. La commission a ainsi formulé des pistes de solution, sous forme des  recommandations, pour que pareille situation ne puisse plus se répéter.

A noter que ce rapport détaillé et circonstancié, soumis à l’exécution sans faille, a été d’abord amendé par la plénière pour enrichissement, avant son adoption par les députés provinciaux.

Par Dieudonné Muaka Dimbi

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