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Il manquait toujours « quinze compétences » à Joseph Kabila pour bien asseoir sa gouvernance

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Il manquait toujours « quinze compétences » à Joseph Kabila pour bien asseoir sa gouvernance

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Le peuple congolais s’impatiente beaucoup pour en avoir le cœur net

Depuis le début de la semaine, l’actualité politique immédiate en RDC reste partiellement dominée par la question relative à  la formation d’un gouvernement qui porte les griffes du nouveau président de la République en la personne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Nous en voulons pour preuves les titres annoncés à la première page par les journaux et périodiques paraissant dans la capitale du pays, les titres de la presse en ligne et les débats houleux qui divisent le grand public dans les rues de villes et campagnes de l’arrière-pays sur le même sujet.

Il ressort des articles parus dans les journaux et périodiques comme d’autres sources d’informations citées plus haut que beaucoup de Congolais ne supportent plus la présence du gouvernement résiduaire qui continue à régenter le pays après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre dernier ainsi que le temps relativement long pris  avant de relancer la machine du renouveau annoncée par le chef de l’Etat lors de son investiture en qualité de Président de la République.

Le peuple congolais s’impatiente !

Comme on peut le constater en écoutant les plaintes et les observations du public sur la question de l’équipe de l’Exécutif à mettre en place après les élections du 30 décembre 2018, le peuple congolais s’impatiente beaucoup pour en avoir le cœur net.

Il y a lieu de rappeler à l’opinion nationale et internationale qu’il manquait toujours quinze compétences à Joseph Kabila pour bien asseoir sa gouvernance. Sic ! Le même obstacle se présente-t-il sur le chemin de Félix Antoine Tshisekedi au point de l’empêcher de former un gouvernement qui répondrait aux attentes de son peuple en lieu et place de celui qui ne cesse d’inquiéter plus d’un aujourd’hui ?

Dans tous les cas, le désir de changement définitif et complet est perceptible partout à travers le pays, y compris la soif d’accompagner les efforts de bonne gouvernance de l’actuelle équipe au pouvoir. Encore faut-il que Félix Antoine Tshisekedi fasse diligence pour profiter de l’enthousiasme populaire qui s’offre généreusement à lui en ce temps particulièrement difficile.

Il nous faut rappeler, pour conclure, que le peuple congolais s’impatiente beaucoup pour en avoir le cœur net. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe s’en douteraient –ils ? Nous y reviendrons.

Par  Bamporiki Chamira

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