Réhabilitation des routes de desserte agricole : une impérieuse nécessite
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L’évacuation des produits agricoles vers les grands centres de consommation courante devient de plus en plus un casse-tête au Kongo Central, une province située dans la partie Sud-ouest de la République Démocratique du Congo. A l’origine : la dégradation très avancée de la plupart de ses routes de desserte agricole qui, depuis un certain temps, ne préoccupent presque plus au plus haut point les autorités politico-administratives de cette province.
Cette situation, on ne peut plus loufoque, est à la base du pourrissement des divers produits agricoles ; lesquels constituent la seule et l’unique principale ressource vitale de nombreux paysans inquiète ces derniers qui ne savent plus à quel saint se vouer.
C’est ce qui exacerbe la colère des agriculteurs opérant dans tous les coins et recoins de cette province, qui se sentent aujourd’hui abandonnés à leur triste sort par ceux là mêmes qui sont sensés les protéger. Pour faire entendre leur voix, ceux du secteur de Gombe-sud, dans le territoire de Mbanza-Ngungu, qui digèrent très mal l’abandon dont ils sont l’objet de la part des décideurs, qui ne se soucient pas d’eux ont organisé une rencontre à l’issue de laquelle ils se sont échangés sur cette question qui leur fait perdre beaucoup d’argent pouvant leur servir de faire face à certains de leurs besoins les plus immédiats. Notamment ceux liés à la scolarité de leurs progénitures, aux soins médicaux…etc.
De cela, ils ont lancé un vibrant appel en direction de l’autorité provinciale afin qu’elle fasse figurer le programme ayant trait à la réhabilitation des routes de desserte agricole parmi les priorités de sa nouvelle mandature de cinq ans à la tête de la province du Kongo Central. Surtout lorsqu’ils savent que les huit mois d’intérim passés au sommet du Kongo Central l’ont beaucoup inspirés.
Selon leur porte-parole, parmi les routes de desserte agricole prioritaires auxquelles ils veulent voir réhabiliter au plus vite figurent à l’avant plan celles de Kungungu, Kibentele et Luvaka menant vers la frontière angolaise de Kimpangu ainsi que d’autres encore non de moindre importance ; sans oublier le pont sur la route de Mpioka qui, pour l’heure, est menacé d’écroulement.
Par Dieudonné Muaka Dimbi