La léthargie de la MIBA continue d’écorner Jeanine Mabunda
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C’est demain mardi 23 avril que la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale sera connue. Le ticket FCC-CACH a toutes les chances de l’emporter haut la main. Cela, en dépit de la candidature d’Henri Thomas Lokondo Yoka au poste de président en qualité d’indépendant.
Dans sa sortie médiatique, Jeanine Mabunda Lioko ne minimise pas son adversaire, qui a laissé une bonne impression dans les différentes législations passées. Se voulant libertaire, il a fini par regagner les rangs. A travers ses diverses prestations médiatiques, Jeanine Mabunda insiste sur son passage au ministère du Portefeuille, où elle croit avoir mené des réformes aux résultats palpables dans les entreprises publiques. Ses fanatiques reviennent sur la société Kibali Gold, qui a permis de bonnes rentrées au Trésor public et l’apurement de 10 ans d’arriérés de pension des retraités de la SOKIMO.
Mais ce n’est malheureusement pas de la même manière qu’on parlerait d’elle concernant la Minière de Bakuanga (MIBA). Cette société d’importance capitale pour la ville de Mbuji-Mayi, où elle exploite des diamants, a été contrainte de résilier un contrat avec Emaxon Finance International INC, pour une créance de l’ordre d’USD 14 millions, dont 5 millions pour le fonctionnement de la MIBA et le reste USD 9 millions concernant la livraison du matériel (dragline) d’exploitation des diamants.
La lettre d’engagement et garantie en faveur d’Emaxon avait été signée le 7 avril 2008 par Adolphe Muzito (A l’époque ministre du Budget) et l’ancien ministre des Finances, Matenda Kyelu. Si les 5 millions ont été libérés par tranches, le matériel livré l’a été inadapté, jusqu’à moisir .C’est à cause de cela que Jeanine Mabunda, en sa qualité de ministre du Portefeuille, en avait poussé à la résiliation du contrat.
Le problème s’est posé dans la suite, car la MIBA s’est vue sommée de rembourser la contrevaleur d’un matériel inadapté et inutilisé ainsi qu’une pénalité non convenue. Véritable monde à l’envers, tant il est connu que profitant du contrat de vente exclusive de 88% des diamants produits par la MIBA durant 4 ans, au prix de 13 USD le carat, alors qu’il était autour de 24,4USD.
Imaginez la suite. La léthargie colle à cette société jusqu’à ces jours. Même la certification des gisements de la MIBA menée, selon les exigences des bailleurs des fonds, a connu aussi un payement au compte goutte à coté du changement des mandataires à la tête de cette société avec sa bénédiction n’ont rien donné de concluant pour la relance de la MIBA.
Par MKM