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Monitoring des médias pendant le processus électoral : Le CSAC observe une amélioration en 2018

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Monitoring des médias pendant le processus électoral : Le CSAC observe une amélioration en 2018

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Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a procédé à la présentation du rapport de monitoring des médias pendant le processus électoral en République Démocratique du Congo au cours de laquelle M. Tito Ndombi son président a démonté province par province comment  des médias se sont comportés pendant le processus électoral de 2018 en soulignant une certaine amélioration par rapport aux cycles précédents. C’était à l’occasion d’une conférence de presse organisée  hier jeudi 18 avril 2019 dans la salle des conférences Père Boka du  Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Nouvelles directives sur la campagne électorale à travers les médias

Selon M. Tito Ndombi, président du CSAC, à travers ce rapport, les leçons de tout ce qui a été constaté pendant cette période électorale ont été tirées. Ces leçons, a-t-il dit, vont permettre à ce que de nouvelles directives soient envisagées pour aider les médias à faire leur travail suivant des règles en vue d’avoir une campagne ordinaire, calme et apaisée.

Comparant le cycle électoral 2018 par rapport aux cycles précédents, le président du CSAC a indiqué que par rapport aux cycles précédents, le processus électoral de 2018 a connu quelques améliorations. Celles-ci sont justifiées par le fait qu’on n’a pas enregistré beaucoup  des sanctions à l’endroit des médias par rapport à ce qui se passait autrefois.

En d’autres termes, pendant cette période électorale, beaucoup des  médias ont eu à traiter des informations avec une certaine éthique. Il a  condamné les provinces qui n’ont pas respecté les règles. C’est le cas par exemple de la province du Kasaï(Kananga) où on a vu d’autres médias  diffusaient des informations faisant état des menaces de mort et des appels à la violence.

Il y a eu également des violences dans certaines provinces et cela à cause peut être du nombre élevé de médias (Kinshasa) par exemple. Le manque de professionnalisme de certains médias est cité aussi parmi les causes qui étaient à la base des violences. Ici  allusion est faite à la plupart des provinces où il y a beaucoup des  radios communautaires dont les propriétaires sont des politiciens.

Création des entreprises de presse par le pouvoir public  

La plupart des entreprises de presse en République Démocratique du Congo  appartiennent à des hommes politiques. Ces médias deviennent des instruments de propagande, laissant ainsi la mauvaise impression de la politisation du  paysage médiatique. Pour que la qualité du travail soit améliorée, il faut que le pouvoir public soutienne la création des entreprises de presse qui peuvent engager des véritables professionnels capables de faire le travail dans les conditions requises.

Ces entreprises de presse doivent également être aidées par ce pouvoir public. Pour trouver des solutions à ce problème, le président du CSAC préconise des discussions entre sa structure, les professionnels des médias, les responsables des médias et le pouvoir public.

Par Thony Kambila

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