Kinshasa : un officier des FARDC tué par son subalterne
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Dans un communiqué daté du 15 avril 2019, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) déplore le meurtre mercredi 10 avril 2019 du colonel Mbiya, Commandant du 11éme Régiment de la Garde Républicaine (GR) des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) affecté à l’aéroport de Ndjili et résidant au Camp CETA, à Kinshasa ainsi que l’homicide de deux autres personnes tuées à bout portant par le sergent Kalala de la GR.
D’après l’organisation, le meurtre de ces trois personnes est survenu au quartier Harare à proximité de la Base aérienne des FARDC à l’aéroport International de Ndjili où une altercation entre le colonel Mbiya et le sergent Kalala Kabeya a amené ce dernier à tirer quelques balles sur l’officier supérieur qui a succombé sur le champ. Dans sa folie meurtrière, le sergent Kalala a tiré des balles dont l’une a atteint Mlle Jaël Tabala qui se trouvait sur le lieu et l’autre a touché mortellement un jeune homme non autrement identifié.
Acheminée en urgence à l’hôpital Biamba Marie Mutombo dans la commune de Masina, Mlle Jael Tabala a succombé à ses blessures. Pourchassé dans sa fuite, il s’est caché à la Base aérienne des FARDC où il a été maitrisé et placé en garde à vue en vue d’un procès en procédure de flagrance, note l’organisation.
Vague d’insécurité à Kimbanseke
Sur un autre registre, la VSV signale que des occupants d’une parcelle sise avenue Masuwa, quartier Ngampani, Commune de Kimbaseke, ont fait l’objet d’une agression armée de la part d’un groupe d’hommes en uniforme des FARDC dans la nuit du 10 au 11 avril 2019 entre minuit et 02 heures du matin.
Les assaillants ont cassé le portail métallique pour accéder à la parcelle pendant que d’autres compères montaient la garde sur l’avenue. Il revient à la VSV que plusieurs groupes de marginaux et délinquants sévissent dans ledit quartier et ne cesse d’insécuriser la population.
C’est ainsi que la VSV invite les autorités congolaises à renforcer les équipes de patrouilles mixtes dans les différents quartiers de la ville de Kinshasa afin de dissuader les potentiels criminels et délinquants. La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme exhorte les autorités de la ville de Kinshasa à impliquer la population en l’invitant à collaborer avec les forces de l’ordre en vue de dénoncer les personnes ou groupes versés dans la criminalité.
Par GKM