Les vacances des Pâques, comme partout ailleurs à travers la République Démocratique du Congo, ont débuté la semaine dernière. Il se fait que depuis plusieurs années, un phénomène  qualifié par certains analystes de rançonnement des parents d’élèves a pris corps à Matadi.

Ce phénomène décrié par tout le monde consiste en effet à organiser des cours supplémentaires pendant chaque période des vacances des Pâques à l’intention des élèves finalistes du primaire et du secondaire à qui chaque école exige des montants allant de 500 Fc à 1.000 Fc par élève et par jour pour soit disant rattraper les cours non enseignés et, éventuellement, être à jour avec le programme scolaire voué au strict respect.

Cependant, la question que tout le monde se pose est celle de savoir pourquoi ces cours supplémentaires ne concernent que les élèves finalistes au détriment d’autres catégories d’élèves des classes inférieures ? Ces derniers n’ont-ils pas droit, eux-aussi, de terminer le programme scolaire ?

Si dans le calendrier scolaire, il est indiqué que les écoles doivent également s’occuper de leurs élèves pendant les vacances, il serait de bon aloi que cela puisse se passer les journées de samedi ou encore de dimanche afin que le temps de repos que leur accorde les décideurs et lequel se trouve bien indiqué dans le calendrier scolaire leur soit bénéfique.

Mais du moment où ils profitent très souvent des vacances pour le faire, il y a donc lieu de sonner le tocsin car ils le font dans l’illégalité la plus totale. Tout compte fait, le problème étant ce qu’il est aujourd’hui, nous osons donc croire que les autorités éducationnelles de la place qui sont interpellées veilleront désormais sur cette situation qui frise le scandale et prendront des sanctions très sévères à l’endroit de tous ces chefs d’établissements scolaires qui se compromettraient et qui seront pris la main dans le sac.

Par Dieudonné Muaka Dimbi