Élection syndicale à l’OCC : SATOCC rafle la majorité des sièges et prend la présidence nationale
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Le syndicat autonome de l’Office congolais de contrôle (OCC), SATOCC en sigle, est le grand vainqueur de l’élection syndicale tenue le jeudi 4 avril au sein de cet établissement public. Ce, à travers toutes les directions provinciales et agences .Le SATOCC a obtenu 1768 voix qui lui donnent droit à 60 sièges, une majorité par rapport aux autres syndicats.
Il est suivi de la Confédération syndicale du Congo (CSC) qui s’est retrouvé avec 1661 voix correspondant à 50 voix. Après eux, RAS et UDT ont respectivement obtenu 08 sièges (306 voix) et 07 sièges (245 voix), pendant qu’UNTC et CGTC ont ex aequo récolté 04 sièges (197 voix et 161 voix). CCSC et CLE sont quant eux sur le même pied d’égalité avec 01 siège chacun (306 et 43 voix).
Ces résultats ont été rendus publics tard dans la soirée du jeudi 4 avril. Pendant la journée, la masse laborieuse de l’OCC était bien mobilisée en vue de s’acquitter de cette lourde tâche syndicale. Cette ambiance était perceptible à la Direction générale, à l’Immeuble 1 sur l’avenue du Port dans la commune de la Gombe, tout comme à l’Immeuble 2 sur l’avenue Flambeau et à la Direction provinciale de Kinshasa. Les agences disséminées à travers la RDC n’étaient pas en reste.
Le SATOCC caracole à Moanda, Uvira, Butembo, Zongo, Boma, Kalemie, Mwene-Ditu, Bumba, Likasi, Kolwezi, Kasumbalesa. Le CSC occupe la première place à Kinshasa et à Lubumbashi. La sommation des sièges donne l’avantage à SATOCC qui reprend la présidence nationale de la délégation syndicale à l’OCC après plusieurs années.
Il revient au fait à la tête de la délégation syndicale.
Il n’a pas manqué de bénéficier de la bonne prestation de l’actuel comité de gestion avec lequel il a bien collaboré au mieux des intérêts des cadres et agents de cet établissement public à caractère technique et scientifique ayant signé deux années de suite des contrats de performances avec le gouvernement dont les résultats sont perceptibles.
La tenue de ces élections syndicales termine le processus électoral dans cette entreprise comme l’avait instruit le Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale. Cette opération met aussi fin à l’agitation constatée entre les représentations syndicales. Pour les unes, il fallait arrêter le glissement de la délégation syndicale qui vient de rempiler. Pour les autres, les élections syndicales n’avaient pas de sens.
Par K.Kap