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A l’issue d’une Assemblée générale du Synecat : Les enseignants adressent un «préavis de grève» au gouvernement

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A l’issue d’une Assemblée générale du Synecat : Les enseignants adressent un «préavis de grève» au gouvernement

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Tout en saluant la vision du chef de l’État sur la gratuité de l’enseignement pour l’année scolaire 2019-6020, ces enseignants  exigent des mesures compensatoires en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail à travers un nouveau barème!

Les membres des comités syndicaux de base du Synécat (Syndicat des écoles conventionnées catholiques du Congo) ont été installés au cours d’une Assemblée générale de cette organisation syndicale avant-gardiste tenue le 05 avril dernier en la salle de Libala Mwinda, située au quartier Musoso, dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Mais avant leur installation, notamment par le secrétaire général et porte-parole du Synecat, Jean-Bosco Puna, et plusieurs autres membres du comité national, les membres des comités syndicaux de base ont bénéficié d’une série de formations sur le leadership syndical et les missions syndicales dispensées par des spécialistes également membres du Synecat.

Outre les formations, plusieurs autres sujets ont été débattus au cours des travaux parmi lesquels; la problématique de la Mutuelle de santé des enseignants, le manque à gagner de 100.000Fc des enseignants des mois d’août et de septembre 2017, soit 50.000 pour chaque mois, le conflit de compétence persistant entre le ministère de l’EPSP et de celui de FPMA, la mise en place d’une caisse de retraite des enseignants, et le niveau statut barémique des enseignants et la régularisation de la situation des «enseignants NP», ainsi que la gratuite de l’enseignement au cours de l’année scolaire 2019-2020.

Concernant ce dernier sujet, tout en saluant la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la gratuité de l’enseignement qui va débuter au cours de l’année scolaire 2019-6020, ces enseignants exigent des mesures compensatoires en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail de ces professionnels de la craie à travers un nouveau barème. Le système éducatif congolais préscolaire jusqu’à l’université est pris en otage par la prise en charge des enseignants par les parents, comme mode de gestion et de fonctionnement des écoles, qui d’ailleurs 26 ans après semble essoufflé et a produit des conséquences néfastes sur la qualité de l’enseignement et la carrière des enseignants.

Les enseignants ont profité de cette occasion pour lancer un «préavis de grève» au gouvernement,  si leurs revendications sur l’amélioration des conditions notamment de travail ne sont pas prises en compte. Aussi fustigent-ils «le protocole d’accord signé entre le gouvernement et l’INAP, depuis 2017, accordant 100$ au huissier en 2019, 150$ en 2020 et 200$ en 2021. Selon eux, cet accord qualifié de vexatoire ne pourra répondre aux attentes de 410.000 enseignants à travers le pays.

Aussi, le Synecat met-il en garde toute structure syndicale qui hypothèquerait les intérêts des enseignants en acceptant la mise en place d’une caisse de retraite hors normes. Tout comme, ils exigent, illico-presto, du gouvernement la restitution de la gestion de la MESP au comité de crise et la convocation des travaux de la commission paritaire incessamment pour discuter du barème applicable à la suite de la gratuité de l’enseignement dans le pays.

Par Lucien Kazadi T.

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