Trois semaines après le crime, la famille biologique du chauffeur assassiné dernièrement par un policier au quartier Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema, n’a toujours pas la suite dans ce dossier. Cette préoccupation a été exprimée par M. Vidie Matadi, le grand frère de la victime, qui a indiqué que les démarches entreprises par la famille évoluent très mal, dans la mesure où elles sont faites par la famille elle-même, sans l’accompagnement  des autorités de l’État (inspection de la police).

Il également fait savoir que la famille a tout fait pour que le corps, resté à la morgue plusieurs jours, soit  embaumé le mardi 02 avril dernier sur ses fonds propres. Elle était à cet effet accompagnée par le ministre provincial, qui lui a délivré le document approprié.

Retourner à l’auditorat militaire

Ne sachant plus à quel saint se vouer, les proches du défunt ont entrepris des démarches et le corps a été embaumé le mardi 02 avril dernier. La  famille entend retourner à l’auditorat militaire de Ngaliema pour obtenir un document pouvant permettre d’avoir l’attestation de décès. Concernant la promesse faite par les autorités d’accompagner la famille dans ce dossier jusqu’à son aboutissement, Vidie Matadi a affirmé qu’aucun soutien n’a été apporté par qui que se soit et même concernant les enquêtes, il n’y a aucun signal de la part de l’inspection de la police.

Aucune trace de l’auteur du crime

« Aucune trace de ce policier assassin n’a été signalée », a indiqué la famille, en déclarant que même la police criminelle, qui est sensée faire des enquêtes pour détecter le présumé assassin du chauffeur, n’a donné aucune suite jusque-là et personne ne sait où on en est avec ses enquêtes. Avec larmes aux yeux, la famille lance un cri d’alarme aux autorités de l’État de s’impliquer d’avantage dans ce dossier, pour que l’auteur de ce crime crapuleux réponde de ses actes.

Concernant la dame touchée par balle au cours  de ce meurtre, il faut signaler que cette dernière a été prise en charge par la première dame Denise Nyakeru, qui a bien voulu accepter de suivre de près sa santé avec des soins appropriés. Pour rappel, le chauffeur de taxis-bus a été assassiné par un policier dans  des embouteillages avenue Nguma, au niveau de l’arrêt Haute tension, non loin de l’ambassade du Congo/ Brazzaville au quartier Macampagne, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa.

Par Thony Kambila