Quid des conclusions de la commission de la Conférence nationale souveraine sur l’environnement et la conservation de la nature à l’époque ?

Une chaleur inhabituelle, suivie de fortes précipitations entrainant inondations et érosions, s’instable durablement dans les villes et campagnes du pays même dans les régions naturellement protégées par une alternance régulière de saisons (saison sèche, petite saison sèche, saison de pluies) par une couverture végétale abondante et aussi par la présence de nombreux cours d’eau à forts débits! D’après de nombreux témoins, on étouffe partout en RDC car la température ambiante y est rarement en dessous de 32°C aux heures de midi et de 27°C au-delà de minuit en toutes saisons!

De nombreux spécialistes parlent de plus en plus, depuis un certain temps, de changements climatiques sur l’ensemble de la planète mais aussi des effets collatéraux qui affectent dangereusement la vie des populations dans tous les domaines.

D’après les mêmes spécialistes, l’impact des effets collatéraux de changements climatiques est plus marquant sur le continent africain, en général, et plus particulièrement en RDC où des populations fragilisées par de longues années de privation dues à l’instabilité politique sont à présent dans une situation d’extrême vulnérabilité qu’exige une thérapeutique de choc de la part de gouvernants actuels pour s’en sortir!

Changements climatiques et effets collatéraux en RDC? Le temps est extrêmement grave dans ce pays où la déforestation est devenue systématique, où les espaces verts de villes disparaissent au profit des constructions en dur et, enfin, où la brousse exubérante du voisinage immédiat disparait sous les bottes de chasseurs de bois de chauffe qui alimentent les marchés de braises (principales combustibles domestiques dans les villes congolaises)!
Que faut-il faire en urgence afin de limiter les dégâts de la catastrophe annoncée depuis des lustres par des spécialistes du monde entier en la matière?

Importance d’un colloque national !

Apparemment il est difficile de trouver une réponse adéquate à cette question dans l’immédiat à cause de sa complexité. Des nombreuses compétences nationales et beaucoup d’amis de la RDC partagent largement cet avis en indiquant que pour le motif évoqué plus haut, il faut absolument convoquer un colloque national pour en débattre, en impliquant notamment des représentants de collectivités locales, des représentants de l’administration territoriale, des représentants de cultes, des représentants de services de l’agriculture et de l’élevage, des représentants de services de l’environnement rural, de représentants de l’éducation nationale et, enfin, des représentants de la presse nationale en ayant sous les yeux les audacieuses conclusions de la Conférence nationale souveraine sur l’environnement et la conservation de la nature à l’époque.

Par Bamporiki Chamira