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RDC-USA : nouvelle ère en gestation

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RDC-USA : nouvelle ère en gestation

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Le déterminant déplacement de Félix Antoine Tshisekedi au pays de l’Oncle Sam  pour l’avenir géostratégique de son pays, de la Sous-région et du continent africain

Sauf changement de dernière minute, le Président de la RDC compte se rendre ce lundi 1er avril au Sénégal où déjà les préparatifs vont bon train depuis le 29 mars pour lui réserver un accueil triomphal. Ce déplacement de Félix Tshisekedi Tshilombo au Sénégal précède celui qu’il effectue aux États-Unis. Il a eu à sillonner plusieurs pays voisins à la recherche du raffermissement diplomatique pour l’intérêt des Congolais. Après le Rwanda où il a pris part à Kigali à un  forum économique, au cours duquel il a mis en exergue les opportunités qu’offre son pays à l’endroit des investisseurs, il est allé au Maroc.

Le Kenya, l’Ouganda, l’Angola ont eu l’occasion de le recevoir, sans oublier la République du Congo séparé de la RDC qu’il dirige par un majestueux fleuve du même nom et l’Égypte. Les États-Unis lui ont envoyé deux émissaires de haut rang en prélude d’un partenariat qu’ils veulent lier avec la RDC. MM Peter Pham, envoyé spécial du Président Donald Trump dans les Grands Lacs, et le Sous-secrétaire d’État américain aux affaires africaines, Tibor Naguy, sont venus à Kinshasa à des dates différentes pour rencontrer le successeur de Joseph Kabila en l’invitant de se rendre à Washington DC du 3 au 5 avril.

Il s’agit d’un voyage de tous les enjeux. La sécurité dans la région, la nécessité d’une paix durable, l’État de droit, le climat des affaires pour faciliter les investissements sérieux, la création des emplois, les services dignes d’intérêt, la modernisation par le biais des programmes de construction des infrastructures d’utilité publique (routes, autoroutes, écoles, ports), les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Bref, un partenariat stratégique qui touche à plusieurs secteurs de la vie économique et sociale, sur fond du principe  » win-win  » ou gagnant-gagnant. L’essentiel est d’arriver à mettre sur pied un climat des affaires, un cadre légal au mieux des intérêts de ces deux pays qui s’engagent dans une nouvelle collaboration, à savoir des investisseurs et des investissements directs américains en RDC, un véritable paradis terrestre dont la volonté politique de ses dirigeants est d’une impérieuse nécessité pour son redécollage.

Avec de bonnes discussions entre d’une part la première puissance économique  mondiale et le géant en ressources naturelles stratégiques, les deux peuvent bien se retrouver et entrainer par la suite le développement des pays environnants. Félix Tshisekedi est appelé à bien ficeler le dossier qu’il devra bien défendre devant divers milieux d’affaires et autres autorités de l’Oncle Sam qui a déjà manifesté son intention de l’accompagner durant son mandat pour un partenariat stratégique, durable et bénéfique. Les contrats chinois de triste mémoire sont à éviter.

La transparence est d’une extrême importance avec l’implication de tous les pouvoirs régaliens pour bien saisir cette opportunité aux multiples dividendes des communautés de la RDC.
(Article de l’Ed 6065 révu et corrigé)

Par MKM

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