La communauté internationale a commémoré le vendredi 22 mars 2019 la Journée mondiale de l’eau sous le thème : « Ne laissez personne derrière ». Cette Journée a été instituée depuis 1992 par l’Organisation des Nations Unies (ONU), pour notamment mettre en lumière les immenses défis à relever dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.

A Kinshasa, le ministre d’État au Budget, Pierre Kangudia, qui assure l’intérim du ministre d’État au Plan, a lancé vendredi 22 mars au salon rouge de l’immeuble du gouvernement, à Gombe ,l’atelier-exposition des photos-plaidoyer, organisé par le Comité National d’Action de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement (CNAEHA) pour la mobilisation des ressources afin d’améliorer l’accès à l’eau, de manière à ne laisser personne derrière. Le ministre Kangudia et plusieurs invités ont visité dans le hall de l’immeuble du gouvernement différents stands contenant des messages et des photos sur la situation du secteur de l’eau en RD Congo.

Selon le secrétaire exécutif adjoint du Comité National d’Action de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement (CNAEHA), Philippe Mulenga, cette exposition a pour objectif d’amener les visiteurs à prendre conscience de la nécessité d’améliorer la qualité des services d’approvisionnement en eau potable. C’est ainsi qu’après la visite des stands, le ministre Pierre Kangudia a signé un engagement de contribuer à l’amélioration de la situation désastreuse du secteur de l’eau en RDC.

78% de la population en RDC n’ont pas accès à l’eau potable

Le secrétaire exécutif adjoint du CNAEHA, Philippe Mulenga a reconnu que la RDC peine à satisfaire les besoins de sa population en eau potable, malgré son fort potentiel hydraulique, hydrogéologique et hydrographique. Selon la Banque Mondiale, 78% de la population de la RDC n’ont pas accès à l’eau potable. Pour le CNAEHA, il est possible d’améliorer la situation désastreuse de la pénurie d’eau potable en RDC si chacun prend conscience que sa contribution peut aider à réduire les inégalités et à sauver la vie de plusieurs Congolais, en particulier les enfants qui sont les plus touchés par les maladies d’origine hydrique.

Par Norbert Tambwe