Cette initiative a pour objectif global de faciliter l’accès à la justice pénale des personnes vulnérables vivant dans les milieux ruraux  et périurbains afin de contribuer au respect de la légalité

L’ONGDH « LICOPADEL » (Ligue congolaise pour la paix, les droits de l’homme et les élections) a présenté, le vendredi le 22 mars, à son siège sis avenue By Pass, quartier Salongo, commune de Lemba, son Programme d’accompagnement et assistance judiciaire de la population vulnérable du milieu rural et périurbain. La ligue a fait cette présentation à travers l’un de ses avocats, Me Kindele Amba Sephora, son chargé de Programme, en présence du directeur du projet, Me Patrick Pindu-di-Lusanga, et de tant d’autres responsables.

Elle a expliqué que ce programme a pour objectif global de faciliter l’accès à la justice pénale des personnes vulnérables vivant dans les milieux rural et périurbain,  arrêtées ou détenues dans les cachots et prisons afin de contribuer au respect de la légalité.

Du point de vue  spécifique, le programme de la LICOPADEL vise à identifier toutes les personnes vulnérables, en particulier les femmes, les enfants et les personnes vivant avec handicap (PVH) dans les milieux rural et périurbain des provinces de Kinshasa, du Kongo Central, du Kwango, du Maï-Ndombe, du Sankuru et du Kasaï Central, dont les arrestations ou détentions sont illégales, injustifiées et prolongées ; à constituer les dossiers et suivre la procédure devant les juridictions ; à sensibiliser les personnes vivant avec handicap ; à faire pression sur les organes de la justice afin de combattre les abus commis par les magistrats et officiers de police judicaire (OPJ) dans les arrestations et détentions préventives irrégulières, arbitraires et illégales.

Dans cette optique, la LICOPADEL va organiser de multiples activités, notamment la descente dans les prisons et cachots deux fois par semaine ; la constitution et le suivi des dossiers des personnes détenues et, en particulier, des femmes, enfants et PVH, dont la détention préventive est excessivement longue et celles qui ne bénéficient pas d’assistance, ainsi que  des victimes des violations des droits de l’homme ; l’assistance et le suivi des dossiers devant les parquets, cours et tribunaux ; l’organisation des séances de sensibilisation des détenus sur leurs droits ; la présentation des dossiers irréguliers aux responsables de la détention et aux chefs hiérarchiques des magistrats ; le nombre et la qualité des rapports établis         sur la détention dans les prisons ciblées etc.

Par Marcel Tshishiku