Type de recherche

Atelier «11.11.11», «NDI» et «Counterpart International» : Importance et opportunité des élections locales démontrées

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Atelier «11.11.11», «NDI» et «Counterpart International» : Importance et opportunité des élections locales démontrées

Partager

Les acteurs politiques et de la société civile ainsi que le représentant de la CENI ont reconnu que les Locales constituent un socle pour la démocratie et permettent le développement du pays!

«Des élections locales pour une gouvernance de proximité en RD Congo: défis et perspectives» a été le thème débattu par des acteurs politiques et de la société civile en présence des représentants de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) au cours d’un atelier de réflexion co-organisé par les structures internationales «11.11.11», «NDI» et «Counterpart international» le 22 mars dernier au Cercle le Gourmand de Kinshasa.

La RD Congo, qui continue à être dans une période électorale, attend tenir, sauf une nouvelle modification du calendrier électoral global, les élections locales aux mois de septembre et de décembre 2019, sur les 11 scrutins directs et indirects prévus non seulement dans la Constitution, mais aussi dans le chronogramme de la centrale électorale congolaise.

C’est dans ce cadre que les membres de ces organisations, qui sont parties prenantes du processus électoral en cours au pays, se sont attelés à démontrer l’importance et l’opportunité, sinon de ces autres échéances électorales «les locales», après la présidentielle, les législatives nationales et les provinciales organisées de manières combinées le 30 décembre 2018, ainsi que les sénatoriales tenues le 15 mars dernier, en attendant la course aux gouvernorats reprogrammée pour le 15 avril prochain.

Il faut relever que, les premières échéances électorales du 30 décembre 2018 et les sénatoriales se sont déroulées ou se déroulent dans 24 provinces du pays, à l’exception de celles du Nord-Kivu et du Maï-Ndombe, dont certains territoires ont été respectivement secoués par la maladie à virus à Ebola et l’insécurité.

Ainsi, les sous-thèmes exposés ont été, tour à tour, «l’Importance des élections locales pour une gouvernance de proximité en RD Congo: points forts, l’importance de la décentralisation» par l’ancien gouverneur de province et territorial chevronné Makolo Jibikilayi; «la CENI face aux élections locales de septembre 2019» par le directeur de communication de cet organe électoral, Jean-Baptiste Itipo, introduit par la membre de l’Assemblée plénière toujours la CENI, Elodie Ntamuzinda; et «l’État des lieux des Préparatifs des élections locales par les partis et regroupements politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition politique en RDC».

Ce dernier sous-thème a été abordé par le cadre du Palu (Parti lumumbiste unifié), membre du FCC (Front commun pour le Congo), Jean-Robert Ngambi, pour le compte de la majorité parlementaire, et le cadre de l’Ensemble pour le changement, de la plateforme politique Lamuka, le député national honoraire Martin Mukonkole.

Les locales, socle de la démocratie

Il a été démontré l’importance des élections locales pour un pays qui a opté pour la décentralisation. Surtout que, ces locales constituent un véritable socle pour la démocratie et font que les ETD (entités territoriales décentralisées) contribuent au développement du pays.
Aussi, pour sa part la CENI s’est dit prête pour organiser les locales. Bien que les défis restent énormes, qui sont à la fois techniques, financiers et autre de sensibilisation, mais du côté de la centrale électorale, les préparatifs vont bon train.

Concernant les partis politiques, tout le monde tient à ces échéances électorales locales, mais seulement pour l’ancienne majorité présidentielle représentée aujourd’hui par le FCC, il faut donner le temps à ces organisations politiques de se reconstituer financièrement après avoir beaucoup dépensé dans les élections du 30 décembre 2018 et des sénateurs du 15 mars dernier.

Un débat qui a été aussi lancé pour voir comment réduire ces 11 scrutins directs et indirects de manière à éviter que les efforts ne soient seulement concentrés dans l’organisation des élections que ceux de développement, soutenus lors de campagne électorale notamment de l’actuel Président de la République. Il est allé loin en proposant même qu’un mandat de 10 ans soit accordé aux élus locaux afin de permettre au gouvernement d’exécuter son programme de développement du pays.

Le représentant de l’opposition a réfuté l’argument avancé par celui de la majorité parlementaire, en soutenant que sa famille politique est prête et s’est préparée pour affronter les échéances électorales locales, fixées d’ailleurs par la Constitution. Il s’est appuyé sur l’exposé de M. Makolo Jibikilayi que les élections locales sont une volonté de la population de se choisir ses dirigeants. Pour le député national honoraire Martin Mukonkole, les élections locales sont une nécessité.

Devant les représentants de «11.11.11», «NDI» et «Counterpart International», les participants à l’atelier ont affirmé leur volonté de constituer un lobbying pour la tenue effective les élections locales aux mois de septembre et de décembre 2019.

Par LKT et GKM

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *