Selon une étude récente d’un chercheur américain, Lutte contre la corruption: la RDC peut recouvrer près de 75 milliards USD
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Outre l’OSCEP (l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethnique Professionnelle), dirigée par le professeur St Augustin Mwendambali, l’ACDRO qui est aussi une organisation nationale spécialisée dans la lutte contre la corruption sous la conduite de l’expert-pays contre la corruption, José Marie-Royal Mbu, vient de monter au créneau pour réclamer les «états-généraux sur la lutte contre la corruption ». Un véritable fléau qui gangrène les économies de nombreux pays à travers le monde, notamment la RD Congo, classée par au top des États les plus corrompus de la planète.
La réclamation de ces assises vient d’être formulée en cette période où le nouveau chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille». Nombreuses ce sont aussi ces organisations de lutte contre la corruption qui veulent accompagner le président de la République dans ce combat combien difficile, mais salutaire pour le pays.
Selon une étude récemment réalisée par un chercheur américain, cité à la fois par le professeur Mwendambali, et aussi par l’expert-pays José Marie-Royal Mbu, «le combat contre la corruption peut permettre à la RDC de recouvrer plus de 75.000.000.000 USD qui se volatilisent chaque année dans les paradis fiscaux. Une situation qui condamne ainsi le peuple congolais à vivre dans le paupérisme absolu, entretenu ainsi délibérément, par des gens sans honte et sans conscience».
Pour ces experts en matière de lutte contre la corruption, la RD Congo doit se doter d’une « loi spéciale anti-corruption». «Un projet de loi a même été élaboré par les experts du gouvernement qui attend, depuis dix ans maintenant, d’être examiné et adopté par les deux Chambres du Parlement, avant d’être promulgué par le Président de la République, mais en vain», déplore le numéro un de l’ACDRO.
Les actes forts posés récemment par le Président de la République ont été cités pour prouver que les choses peuvent changer positivement dans le pays, si le gouvernement s’engage dans le sens de la lutte contre ce fléau de plus en plus dénoncé dans le monde, et dans le pays. Surtout qu’il y a la volonté politique et la détermination de l’actuelle Haute Hiérarchie du pays de lutter contre la corruption. Ce qui est d’ailleurs le cas à l’heure actuelle et qui nécessite la mobilisation des forces vives et du peuple pour s’approprier les dividendes de cette nouvelle vision de diriger la RD Congo.
Une déclaration du Président Félix A. Tshisekedi, alors en séjour en Namibie, est de plus en plus reprise que, «le combat contre la corruption, je le dis et je l’affirme, sera une de mes priorités: je combattrai la corruption avec toutes les méthodes démocratiques possibles, jusqu’à ce que celle-ci soit totalement éradiquée dans notre société».
Parmi les actes posés contre la corruption par le chef de l’État, il faut relever que grâce à son leadership, le ministère des PT-NTIC vient de réaliser, en deux mois seulement, les recettes de 125.074.771.212,20 francs congolais, soit 77.206.648,9 dollars américains, alors que les assignations budgétaires de l’exercice 2019 sont de l’ordre de 102 milliards francs congolais (62.962.962,96USD). Un taux d’exécution de 123 % dépassant les assignations budgétaires de 12 mois.
Les autres exemples sont la restitution de droit parcellaire à une famille orpheline dépossédée de leur héritage par des inciviques, Le reversement sur le compte du Trésor public, d’une somme de 163.000 USD, provenant de ses frais de représentation dans sa tournée africaine, etc.
Par Lucien Kazadi T.