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JED et RSF exigent la libération d’une journaliste détenue à Kinshasa

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JED et RSF exigent la libération d’une journaliste détenue à Kinshasa

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Dans un communiqué conjoint, Reporters sans frontières(RSF) et le Journaliste en Danger (JED) exigent la libération immédiate de la journaliste Sylvanie Kiaku, éditrice  de l’hebdomadaire La Percée , arrêtée puis inculpée pour diffamation  Une semaine après son arrestation, elle est toujours détenue à la prison centrale de Kinshasa.

Selon l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), la journaliste a été interpellée par la police judiciaire du Parquet de Kinshasa le 10 octobre, puis inculpée pour diffamation à l’encontre des responsables de la Banque Commerciale du Congo(BCDC). Faute de pouvoir payer sa caution, fixée à 1000 dollars, elle se retrouve en détention provisoire.

Deux articles portant sur le licenciement de 958 employés de la Banque Commerciale du Congo, après une restructuration entre 1999 et 2001, ont valu à la journaliste d’être poursuivie. Documents à l’appui, elle avait pourtant révélé dans l’édition du 13 septembre de La Percée que 270 d’entres– eux étaient aujourd’hui décédés sans avoir reçu de compensation.

« Aucun journaliste ne devrait se retrouver en prison pour des faits de diffamation, estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Les autorités doivent immédiatement relâcher Sylvanie Kiaku en attendant que l’affaire soit jugée sur le fond et réformer sans tarder le cadre légal relatif à la liberté de la presse pour garantir le droit des journalistes à rapporter librement des faits ou à dénoncer des abus sans crainte de représailles », ajoute –t-il.

Sylvanie Kiaku avait déjà été arrêtée en 2011 pour le même motif. Elle avait dénoncé dans un article l’augmentation des actes de vandalisme commis par des gangs de jeunes pratiquants de sports de combat. Les charges avaient finalement été abandonnées, mais elle avait préalablement passé une nuit en prison.

Par GKM

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