L’Union nationale de la presse du Congo(UNPC) a  rendu un vibrant hommage à sa deuxième vice-présidente et éditrice du Journal « Le Souverain » de Bukavu, Mme Solange Lusiku,  morte le samedi 13 octobre  à Kinshasa, au Centre hospitalier Monkole.

Après Kinshasa, les professionnels des médias membres de l’UNPC/section Nord-Kivu, ont accueilli le 16 octobre avec consternation la dépouille de Solange Lusiku à l’aéroport international de Goma, où des professionnels des médias et des représentantes des associations féminines de Bukavu et de Goma étaient mobilisés au pied de l’avion, tous avec l’air affligé et habillés en tenue de deuil, avec l’effigie de l’illustre disparue.

Après l’aéroport de Goma, une caravane funèbre a été organisée jusqu’au centre de presse du Nord-Kivu où le président national de l’UNPC, Kasonga Tshilunde, présent à Goma pour la circonstance, a loué les mérites de Solange Lusiku.  Il a notamment salué les efforts accomplis par cette femme journaliste qui a retenu l’attention des autorités de l’Université prestigieuse de Bruxelles, au point de lui accorder, pour l’honorer, un Diplôme  » Honoris Causa ».

Une avenue porte le nom de Solange à Bukavu

A Bukavu, le 17 octobre, le vice-gouverneur du Sud-Kivu, Hilaire Kasusa Kikobya a rendu hommage à Solange Lusiku, morte à l’âge de 46 ans.   L’autorité provinciale a mis en exergue les mérites de l’illustre disparue, au cours d’un office religieux célébré en sa mémoire en la cathédrale Notre Dame de la Paix, à Bukavu en présence et du président sectionnaire de l’UNPC/Sud-Kivu, Darius Kitoka.

L’avenue Hippodrome, au quartier Nyalukemba dans la  commune d’Ibanda a été baptisée « Solange Lusiku », en attendant un arrêté provincial ad hoc, pour la simple raison que c’est sur celle-ci que sont localisés les bureaux du journal « Le Souverain Libre » dont la défunte était directrice éditrice.

Plusieurs autres personnalités ont rendu des hommages déférents à Solange Lusiku pour son combat mené en faveur de la liberté de la presse et des droits de la femme. C’est le cas du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Norbert Basengezi, en séjour à Bukavu.

Par GKM