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Déposé à l’Assemblée nationale depuis plusieurs jours par le Premier ministre : Le budget 2019 attend toujours le débat

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Déposé à l’Assemblée nationale depuis plusieurs jours par le Premier ministre : Le budget 2019 attend toujours le débat

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Le débat sur le projet de loi de finances de l’exercice 2019 tarde toujours à être lancé à l’Assemblée nationale pour des raisons qui demeurent jusque-là inconnues.
Et pourtant, ce texte légal a été déposé depuis plusieurs jours au Parlement par le Premier ministre. Il a été  réceptionné personnellement par le président de cette Chambre législative, Aubin Minaku, en même temps que le projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice budgétaire 2017.

Du point de vue légal, la reddition des comptes doit précéder l’examen et le vote de la loi de finances, afin de permettre aux parlementaires de se faire une idée sur le niveau d’exécution des prévisions de l’exercice budgétaire précédent et savoir comment orienter celles de l’exercice suivant.

Jusqu’à ce jour, le débat sur la reddition des comptes 2017 continue toujours de se faire attendre, suscitant ainsi des interrogations au sein de l’opinion soucieuse de savoir les raisons réelles de ce temps mort. Le plus inquiétant, c’est surtout le silence du Bureau de l’Assemblée nationale sur cette question et, pis encore, des députés nationaux qui n’osent pas soulever une motion afin d’amener le Bureau de sortir de son mutisme.

Dans son discours prononcé le 15 septembre dernier, lors de l’ouverture des travaux de la présente session, Aubin Minaku a invité le Gouvernement de la République à déposer à temps les deux documents précités au Parlement, en vue de permettre aux députés et sénateurs de parachever leurs examens avant le début de la campagne électorale dont le démarrage est prévu le 22 novembre prochain. L’exécutif national s’est tout de même montré expéditif sur ce point précis. Il a renvoyé la balle dans le camp de la Chambre basse dont le président semble oublier ses propres propos.

S’il est vrai que la tenue des élections du 23 décembre 2018 préoccupe au plus haut point la classe politique, comme le peuple tout entier, il est aussi vrai qu’après ces échéances, la nation doit continuer de vivre et que le fonctionnement harmonieux de l’appareil étatique dépend en grande partie des prévisions budgétaires.

Pour cette raison, le Bureau de l’Assemblée nationale a le devoir de mettre tout en œuvre en vue de doter le pays du  dernier budget de la Législature 2011-2016, prolongée de deux années grâce à l’Accord politique supervisé par l’Union Africaine, puis celui de la Saint Sylvestre supervisé par les évêques catholiques membres de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).

Par Marcel Tshishiku

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