Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo ont exprimé, hier mercredi, leur engagement à accompagner les initiatives des jeunes entrepreneurs congolais.

Les deux institutions ont pris cet engagement au siège des Nations Unies, dans la ville de Kinshasa, lors de la cérémonie de célébration de la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, commémorée le 17 octobre chaque année.  Le Directeur Pays du PNUD en RD Congo, Dominic Sam, a expliqué que la pauvreté n’est pas seulement un problème économique, mais aussi un problème multidimensionnel.

Il a encouragé les jeunes entrepreneurs à poursuivre leurs initiatives, précisant que le thème de cette année est « S’unir avec ceux qui sont le plus laissés pour compte afin de construire un monde où les droits de l’homme et la dignité seront universellement respectés ».  Pour sa part, le directeur général du collectif des jeunes entrepreneurs « KONNECT » a fustigé le déficit de financement et d’encadrement de cette catégorie sociale en RD Congo.

David Mudilo Muhima a indiqué que ce déficit est à la base du chômage et du sous-emploi des jeunes et que l’entrepreneuriat permet de valoriser l’être humain.  De son avis, son organisation recherche des inclusions financières, des formations pour le renforcement des capacités et des capitaux pour aider ses membres à démarrer leurs activités.

Avant d’ouvrir les travaux, le ministre du Plan, Modeste Bahati Lukwebo, a rappelé les efforts fournis par le Gouvernement de la République à travers son ministère pour résoudre les besoins des jeunes congolais. Il a affirmé que l’exécutif national a confiance au dynamisme de la jeunesse et qu’il est diposé à les accompagner dans toutes leurs intiatives d’entrepreneuriat.

Cette allocution a permis aux personnalités et autres invités d’effectuer la visite des stands où les jeunes entrepreneurs ont exposé quelques échantillons de leurs réalisations. Cette exposition sera clôturée aujourd’hui jeudi 18 octobre.

Par Marcel Tshishiku