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Lors d’une cérémonie organisée à Kinshasa : L’UNESCO et le Gouvernement engagés à soutenir le Programme « O3 »

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Lors d’une cérémonie organisée à Kinshasa : L’UNESCO et le Gouvernement engagés à soutenir le Programme « O3 »

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Les ambassadeurs du Canada et de la Suède, ainsi que le Représentant de l’UNFPA ont également signé l’acte de  soutien de ce Programme visant à réduire les nouvelles infections au VIH, les grossesses précoces et non désirées, la violence fondée sur le genre et le mariage des enfants

L’UNESCO, l’UNFPA, le Gouvernement de la République, le Canada et la Suède se sont engagés, jeudi 11 octobre, à soutenir la réalisation du Programme « O3 », soit en anglais, « Our Rights, Our Lives, Our Future », en français « Nos Droits, Nos Vies, Notre Avenir ».

Pour ce faire, ces partenaires du secteur de l’éducation ont signé, dans la ville de Kinshasa, un pacte d’engagement lors de la cérémonie de présentation et de lancement dudit Programme organisée au Fleuve Congo Hôtel.
Avant la signature, l’UNESCO a présenté ce Programme d’éducation pour la santé et le bien-être des adolescents et des jeunes en RD Congo. Elle a rappelé, par le biais d’A. Diallo, son Représentant au Congo Démocratique, que cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives de la journée internationale de la jeune fille.

A bas la violence sexuelle et le mariage des enfants

L’UNESCO a ainsi exprimé son souci de voir les résultats positifs en matière de santé, d’éducation et d’égalité des sexes devenir une réalité en Afrique Subsaharienne pour tous les adolescents et tous les jeunes.
« Elle envisage cela à travers ce Programme qui vise à réduire les nouvelles infections au VIH, les grossesses précoces et non désirées, la violence fondée sur le genre et le mariage des enfants », a-elle expliqué.

Pour sa part, Mme Christine Nepa Nepa, directeur au ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), a exposé l’état des lieux du secteur de l’éducation en RD Congo, avant les mots de circonstance du Représentant de l’UNFPA, de l’ambassadeur de la Suède en RD Congo, de la ministre du Genre, Famille et Enfant, Chantal Safu ; du délégué du ministre de la Santé Publique et du ministre des Affaires Coutumières assumant l’intérim de sa collègue en charge de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté.

Tous ces membres de l’exécutif national ont apposé leurs signatures sur le « tableau d’engagement ». Le discours de lancement du Programme O3 couvrant la période de 2018 à 2020 a été prononcé, au nom du Gouvernement de la République, par le ministre de l’EPSP, Gaston Musemena.

Haute en couleurs, la cérémonie a été également marquée par la présentation du poème d’un artiste congolais et d’un autre poème récité par une jeune fille congolaise pour encourager ses paires à préserver leur dignité de futures mamans et de futurs cadres capables de contribuer aux efforts de développement du pays.

Elle s’est déroulée en présence de la ministre provinciale de l’Education de la ville de Kinshasa, Thérèse Olenga ; de l’ambassadeur du Canada en RDC et de tant d’autres personnalités. Des élèves, filles et garçons, des établissements scolaires de la place y ont aussi pris part.

12 années d’éducation gratuite pour les filles

Dans son discours distribué dans la salle, Mme Audrey Azoulay,
Directrice générale de l’UNESCO, précise que, cette année, la journée internationale de la fille est placée sous le signe de l’émancipation par l’éducation et que l’éducation des filles est, non seulement un droit fondamental, mais aussi un puissant levier de développement.

Mme Audrey Azoulay s’engage à plaider auprès de la communauté internationale pour que les filles puissent bénéficier de douze années d’éducation fondamentales gratuites et que les Etats intègrent, dans leurs programmes éducatifs, les questions relatives à l’égalité des genres, à la santé et à la sexualité.
L’objectif est de parvenir à briser les habitudes sociales et les représentations collectives qui entravent la liberté des filles et qui constituent des obstacles à leur formation intellectuelle et à leur insertion sociale et professionnelle.

Par Marcel Tshishiku

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