Campagne précoce à travers la chanson : Sévère mise en garde de la Commission Nationale de Censure aux artistes musiciens
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En prélude des échéances électorales qui s’annoncent durant lesquelles les artistes musiciens considérés comme des leaders d’opinion seront de plus en plus sollicités par des acteurs politiques, la Commission Nationale de Censure des Chansons et Spectacles (CNCCS) que dirige le Procureur Général Bernadin Mai Ndombe, organe dépendant du Ministère de la Justice, lance une sévère mise en garde à l’égard des artistes toutes tendances et catégories confondues, en matière de compositions liées à la campagne électorale, à en croire des sources.
Ce, sur base des dispositions du décret-loi n°003 du 21 février 1976 portant création de la Commission Nationale de Censure des Chansons et des Spectacles (CNCCS), en son article 2 qui stipule : » La Commission Nationale de Censure est chargée de veiller à la sauvegarde de l’ordre public et de bonnes mœurs dans les chansons et spectacles produits en public ou à l’intention du public en République du Zaïre (République Démocratique du Congo).
Elle vérifie notamment si la chanson présentée et le spectacle à offrir ne sont pas de nature à provoquer la haine raciale ou à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’autrui par des injures, calomnies, diffamations ou imputations dommageables. A inciter à la débauche, au divorce, à la prostitution, à la délinquance, ou à toute autre atteinte physique.
Le spectacle comprend : les films, les représentations théâtrales, l’opéra et les opérettes, les films vidéo et les diapositives… « . La tenue d’un séminaire de sensibilisation serait en projection à Kinshasa.
Par Franck Ambangito