En plus de l’édition annuelle de Kinshasa :Le « Festival de la Rumba Parade » se décentralise à Lubumbashi et Kisangani en 2019
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En plus de l’édition qui s’organise annuellement dans la ville province de Kinshasa, le « Festival de la Rumba Parade » se décentralise pour les villes de Kisangani (Province de la Tshopo) et Lubumbashi (Province du Haut Katanga). Une attention sera portée particulièrement sur l’internationalisation avec participation des groupes et scientifiques étrangers.
Une innovation qui va s’articuler sur deux pôles, à savoir des concerts populaires et festifs dans un lieu qui peut rassembler un grand public, et des rencontres scientifiques. Ces activités seront concrétisées par la publication d’un CD dont la liste des morceaux sera constituée des propositions des groupes de musiciens participant à chacune des éditions annuelles, ainsi que la publication d’actes de différentes rencontres.
C’est ce qui ressort des recommandations prises lors de la tenue de la 5ème édition du « Festival de la Rumba » Parade tenue du 14 au 16 septembre 2018 à l’Académie de Beaux-Arts, qui avait pour thème général : – « Rumba congolaise : ses expressions et ses interprétations des faits sociologiques et historiques ». Le colloque tenu du 13 au 15 septembre 2018 au Centre Wallonie Bruxelles a été dominé par des Débats et échanges ponctués des interventions ci-après :
*1ère journée : La question de l’esthétique, de l’éthique et du politique
– « Moziki ; hédonisme et passion de vie à travers les associations de fans à l’époque coloniale ».
-« Genèse de la musique congolaise moderne : chorales confessionnelles et thèmes de réarmement moral » par Kwanzambi.
– « Les voies nouvelles de la promotion nouvelle de la musique nouvelle » par Didier Mumengi.
*Journée 2 : le thème de Lumumbisme et du panafricanisme dans la musique congolaise moderne, par le professeur Yoka Lye Mudaba
-« Le Parti–Etat et le phénomène de l’animation culturelle et politique par la musique « par le professeur Makxengo et Professeur Ngaki de l’INA
– « Le thème de la guerre et de la paix dans la chanson congolaise moderne »
-« Visionnaires et amoureux des airs patriotiques » par le musicologue, historien et homme de culture Jeannot Ne Nzau Diop où il a démontré la grandeur des artistes comme Franco Luambo, Grand Kallé, Franklin Boukaka, Sam Mangwana et les autres pour leur sens patriotique et africaniste, tout en indiquant que le 1er intellectuel et artiste révolutionnaire fut l’écrivain Lomami Tchibanda.
Des concerts qui ont eu lieu à l’Académie des Beaux – Arts ont connu la participation de « Fanfare la Confiance », « Bantous de la Capitale » du Congo Brazzaville, Barbara Kanam, Douce Music (Tathy la Douce), Pamoja, Ange Da Costa (Allemagne), Wenge Référence de Manda Chante, Le Karmapa, Bana System de Madilu, La Team Milagros (Maria Besongo), Héritier Watanabe et Pépé Felly Manuaku.
Comme l’écrit le professeur André Yoka, Coordonateur de la Commission Nationale pour la Promotion de la Rumba , « L’histoire de la rumba Congolaise est à la fois une Odysée et une époque. La conception de ces festivals Rumba Parade et toutes les activités connexes devraient, à court terme, favoriser une inscription de la Rumba Congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité et ainsi déjà largement contribuer au renforcement du secteur.
Par Franck Ambangito