Droits de l’homme en RDC : La FBCP demande à la ministre Marie-Ange Mushobekwa de fermer les cachots illégaux
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La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) salue l’initiative prise par Madame la Ministre des Droits Humains Marie-Ange Mushobekwa pour améliorer les conditions de détention des prisonniers et détenus préventifs de la RDC, en commençant par la Prison Centrale de Makala.
La Prison Centrale de Makala compte actuellement 7.400 détenus dont 1.028 condamnés civils, 63 militaires, 162 femmes, 10 condamnés, 242 mineurs, alors que cette prison construite depuis l’époque belge devrait normalement accueillir 1.500 prisonniers. C’est pourquoi la FBCP déplore les conditions carcérales dans cet établissement pénitentiaire.
La Fondation Bill Clinton pour la Paix exhorte le Ministre de Droits Humains à faire le plaidoyer auprès du Président de la République, Joseph Kabila Kabange et le Premier Ministre Bruno Tshibala, pour procéder à la fermeture de tous les cachots clandestins non conformes à la loi et la constitution du 18 février 2006 et d’accélérer les procédures judiciaires. L’association note que les prisons de la RDC sont surpeuplées. Ce qui fait que les prisonniers et détenus sont détenus dans des conditions infrahumaines.
Conséquence : il y a la malnutrition, le manque des soins médicaux appropriés, des problèmes sanitaires, le manque de matelas et de lits et la lenteur des procédures judiciaires. Ce qui occasionne parfois des morts quotidiennes dans les prisons, fait remarquer FBCP. « Nous demandons au ministre de Droits Humains que sa démarche ne se limite pas seulement aux prisons, mais s’étende aussi aux cachots non reconnus par la loi. Et que les personnes qui sont détenues dans les cachots clandestins soient transférées devant la Justice. », a déclaré Emmanuel Adu Cole, président de FBCP.
Cette organisation de droits humains déplore le fait que plusieurs personnes soient actuellement détenues dans les cachots clandestins de l’ANR.
Par GKM