Clôture de l’atelier organisé par la Commission Nationale pour l’UNESCO : Les Acteurs de l’Administration familiarisés à la matrice des indicateurs des ODD
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Après l’atelier de renforcements des capacités des experts en matière des Objectifs de Développement Durable (ODD), organisé du lundi 3 au vendredi 7 septembre dans la salle de formation de l’Inspection Générale /SERNAFOR de Kinshasa par la Commission Nationale pour l’Unesco, il est désormais permis de croire que les acteurs de l’administration sont informés sur les enjeux des ODD.
Les organisateurs attendent aussi des participants l’appropriation technique de ces ODD par différents acteurs de l’Administration que ces derniers sont désormais informés sur l’obligation d’intégrer les cibles des ODD dans la formulation et la mise en œuvre des politiques et plans sectoriels ; et que ces acteurs de l’administration vont se familiariser à la matrice des indicateurs des ODD.
Cet atelier aura aussi permis le renforcement des capacités des participants dans la maitrise des Objectifs de Développement Durable (ODD) ; l’information des acteurs de l’administration sur les enjeux des ODD ; l’appropriation technique de ces ODD par les différents acteurs de l’Administration et de la Commission Nationale pour l’Unesco ; l’alerte de ces derniers sur l’obligation d’intégrer les cibles des ODD dans la formulation et la mise en œuvre des politiques ainsi que plans sectoriels de développement ; familiariser ces acteurs à la maitrise des indicateurs des ODD.
L’agenda 2030 pose d’immenses défi
Dans son allocution, Mme Bernardine Esungi Ikondjola, Directeur de la Coopération et Activités Opérationnelles Commission Nationale pour l’Unesco, a reconnu que l’agenda 2030 s’avère très ambitieux et pose d’immenses défis pour sa mise en œuvre. Cet agenda exige des partenariats mondiaux revitalisés, soutenus par des politiques publiques nationales et provinciales cohérentes, des mécanismes de gouvernance reformés à tous les niveaux (national et local), une mobilisation accrue des ressources, une révolution des données statistiques, ainsi que le respect du principe de responsabilité mutuelle.
De même, il nécessite une collaboration permanente entre toutes les entités concernées : le gouvernement, le secteur privé, la société civile, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les autres concernés. Car chaque entité doit se positionner pour la réalisation de cet ambitieux programme de développement.
Des ambitions pas totalement réalisées
L’intervenante a signalé que ceci exige cependant à priori de l’information ou de la sensibilisation, afin de maitriser les tenants et les aboutissants du processus. Elle a rappelé qu’à cette fin, le ministère du Plan, à travers l’Observatoire Congolais du Développement Durable (OCDD), avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), avait lancé dès 2016 un déploiement dans quelques provinces-pilotes et localement un atelier réunissant 50 experts des Directions des Etudes et de Planification de l’Administration Publique.
L’oratrice a fait savoir que l’ambition n’a pas été totalement réalisée, d’autant plus que d’une part les ressources financières ont manqué, avec le ralentissement de l’activité économique, pour continuer les déploiements provinciaux et la multiplication des ateliers d’information ou de sensibilisation et d’autre part, les administrations ne parlent pas encore totalement le langage des ODD.
Signalons que l’atelier a réuni une cinquantaine d’experts œuvrant dans les domaines de compétence de l’Unesco. Les participants étaient les délégués des ministères de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP) ; Enseignement Supérieurs et Universitaire(ESU) ; de la Recherche Scientifiques ; des Affaires Sociales ; de la Jeunesse, Sports ; de l’Environnement ; du Genre ; et du Plan.
Par Julie Muadi