En attendant l’ouverture d’une enquête impartiale sur la cause de ce sinistre que certains présentent déjà comme un acte criminel, des voix s’élèvent pour dénoncer la gestion calamiteuse de l’ancien gouverneur du Sud-Kivu, Norbert Basengezi Kantintima. Car, c’est lui qui aurait été à l’origine des désordres fonciers et de constructions anarchiques dans cette province.

Vendredi 17 août 2018, à un moment où l’on s’y attendait le moins, un gigantesque incendie s’est déclaré sur une rue du quartier Nyalukemba à Bukavu avant de se propager comme un feu de brousse, détruisant au passage plusieurs maisons d’habitation, maisons d’affaires ou d’intérêt public.

Suite ce triste évènement, près de 300 familles sont actuellement dans abri dans le quartier précité. Aux dernières nouvelles, l’aide urgente que les personnes sinistrées sont en droit d’attendre du gouvernement central tarde toujours à arriver sur les lieux, tandis que des signes de carence alimentaire et de maladies commencent à marquer profondément les victimes parmi lesquelles se trouvent de nombreux enfants en bas âge, des vieillards sans soutien, des malades et des personnes vivant avec handicap.

Toujours selon nos sources, l’inquiétude ne cesse de croitre dans les rangs de la population de la ville de Bukavu où l’absence de pouvoirs publics se fait vivement sentir en ce moment d’épreuve où la solidarité de ceux qui ont la charge du commun des mortels devrait se faire sentir.

Pendant que les victimes du sinistre sont dans l’attente de l’aide, toujours hypothétique du gouvernement central, des voix s’interrogent sur la cause de l’incendie qui vient de détruire tout un quartier de la ville de Bukavu dans sa partie orientale proche des ponts de la Ruzizi I et de la Ruzizi II reliant la RDC au Rwanda.

S’agissant des causes supposées de l’incendie, certaines sources semblent déjà mettre celui-ci sur le compte de réfugiés rwandais ayant fui le génocide de 1994 avant d’aller s’installer durablement dans les zones minières du Sud-Kivu où ils s’adonnent impunément à l’extraction artisanale de minerais d’or, d’étain et de Coltan !
Ils auraient décidé de se venger !

Pour écouler ces précieux minerais dans les pays voisins, les réfugiés rwandais s’étaient vite liés d’amitié avec d’entreprenants hommes d’affaires de Bukavu. Avec le temps, l’esprit du lucre aidant, ces derniers auraient fini par abuser de la confiance de leurs partenaires étrangers en prélevant des commissions sur les ventes à l’étranger souvent sans commune mesure avec leurs droits en tant qu’intermédiaires !

Grâce aux sommes colossales d’argent perçues de cette façon-là à leurs dépens, les réfugiés rwandais lésés auraient décidé de se venger en détruisant systématiquement les châteaux construits par leurs partenaires congolais avec l’argent de leur sueur.  Toujours d’après les mêmes sources indirectes, les réfugiés rwandais dont la présence dans la province du Sud-Kivu remonte à l’année 1994 auraient pris la décision de passer à l’action à la faveur de leur retour au pays natal coïncidant avec les remous politiques signalés dernièrement au Rwanda mais que des sources dignes de foi n’ont pas formellement confirmé !

En attendant l’ouverture d’une enquête impartiale sur ce qui apparaît aux yeux de beaucoup comme un acte criminel, des voix s’élèvent aussi pour dénoncer la gestion calamiteuse de l’ancien gouverneur du Sud-Kivu, Norbert Basengezi Kantintima qui serait à l’origine des désordres fonciers et de constructions anarchiques dans cette province.

Par Bamporiki Chamira