Selon les tendances mensuelles du BCNUDH : Plus de 515 cas des violations des droits de l’homme répertoriés en juillet 2018
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Fidèle à sa tradition, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme(BCNUDH)a rendu public hier mercredi 22 aout 2018 les tendances mensuelles des violations des droits de l’homme pour le mois de juillet courant où cet office des Nations unies a répertorié plus de 515 cas d’atteinte aux droits de l’homme à travers le pays. Ce chiffre est en hausse en rapport à celui de juin 2018 où le BCNUDH avait documenté 458 cas d’atteinte aux droits de l’homme.
Pour le BCNUDH, les agents de l’Etat demeurent néanmoins responsables de la moitié de ces violations documentées.
« Sur l’ensemble du territoire, les agents de l’Etat sont responsables de près de la moitié de ces violations, dont l’exécution extrajudiciaire d’au moins personnes, dont quatre femmes , tandis que les combattants des groupes armés qui ont commis l’autre moitié de ces atteintes, sont notamment responsables des exécutions sommaires d’au moins 64 personnes, dont 13 femmes », note ce rapport mensuel.
Pour le seul mois de juillet, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a documenté 53 violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales liées à des restrictions de l’espace démocratique sur l’ensemble de la RDC. Ce nombre, note-t-il , en légère baisse par rapport au mois de juin avec 59 cas de violations ne contredit néanmoins pas une persistance des restrictions de l’espace démocratique depuis plus de trois ans.
Dans le cadre de son programme de protection , le BCNUDH a traité 19 cas de menaces et violations des droits de l’homme à l’encontre de 52 personnes , dont des femmes parmi lesquelles 45 défenseurs des droits de l’homme ,quatre victimes de violations, deux journalistes et un témoin , sur l’ensemble du territoire de la RDC.
Le BCNUDH a appuyé les juridictions militaires et civiles dans le cadre de la lutte contre l’impunité. Ce qui a fait qu’au moins 11 militaires des FARDC et quatre agents de la police nationale congolaise (PNC) ont été condamnés pour des violations des droits de l’homme à travers le pays au cours du mois de juillet 2018.
Par GKM