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RDC : Plaidoyer pour une prise en compte de droits des peuples autochtones

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RDC : Plaidoyer pour une prise en compte de droits des peuples autochtones

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Le Groupe de travail climat REDD rénové de la société civile congolaise (GTCRR) a plaidé à travers  Julien Kabalako, coordonateur national, pour une véritable prise en compte de droits des peuples autochtones et d’un appui au plan spécifique de développement de ces derniers en RD Congo. Il a exprimé cette préoccupation à l’occasion de la Journée Internationale des Populations Autochtones célébrée hier jeudi 09 Août 2018.

Cette journée a été instituée depuis 1994 par le Secrétariat général des Nations Unies dans sa résolution 49/214), dont le but est de renforcer la coopération internationale pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations autochtones dans des domaines tels que les droits de l’homme, l’environnement, le développement, l’éducation et la santé.

Se concentrer sur la situation actuelle des territoires autochtones

Affirmant que les populations autochtones vivent dans les privations de leurs droits en République Démocratique du Congo et partout au monde, le coordonateur national du GTCRR s’est félicité du thème proposé pour cette année 2018.

Ce thème va se concentrer sur des questions relatives à la situation actuelle des territoires autochtones, les causes profondes de la migration, les mouvements transfrontaliers et les déplacements, avec un accent particulier sur les peuples autochtones vivant dans les zones urbaines et au-delà des frontières internationales.

Il va également explorer les défis et les moyens de revitaliser les identités des peuples autochtones et encouragera la protection de leurs droits sur ou en dehors de leurs territoires traditionnels. Prise en compte et appui au plan spécifique de développement des populations autochtones

Pour Julien Kabalako, coordonateur national du GTCRR, le bien fondé de cette journée est relative aux analyses sur les indicateurs liés à la marginalisation selon lesquelles les populations autochtones étaient plus marginalisées et laisées dans leurs droits dans tous les sens.

Plaidant pour la véritable prise en compte de cette catégorie des personnes qui représente une frange importante de la population l’homme a émis le vœu de voir ces peuples autochtones coptés surtout qu’ils ont été pour la plupart en marge du système éducatif. Il souhaite également qu’un plan de développement spécifique soit appuyé pour ces personnes en les encourageant également dans tout ce qu’ils entreprennent.

Reconnaissant quelques avancées enregistrées dans cette démarche, le coordonateur national a fait savoir que la loi spécifique pour les droits des autochtones en RD Congo traîne encore sur la table de deux chambres du Parlement. Il a indiqué que si cette loi est adoptée, la RDC deviendra le deuxième pays de la sous région d’Afrique centrale après le Congo Brazzaville qui soit doté d’un instrument juridique qui reconnait et protège les droits des peuples autochtones.

Cet exemple devra encourager d’autres pays de la sous région à emboiter le pas.

Il sied de rappeler que le Groupe de Travail Climat REDD Rénové(GTCRR) est une plateforme nationale de plus de 580 structures représentatives des réseaux et organisations de la société civile nationale et locale, des peuples autochtones, des femmes, des jeunes, des médias, des associations paysannes de protection de l’environnement, et de développement sur la question du climat et de la REDD+ en RD Congo.

Il poursuit un certain nombre d’objectifs, notamment: Œuvrer pour l’implication des réseaux, associations sans but lucratif et organisations non gouvernementales de la société civile dans la définition, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et Programmes relatifs à l’environnement et à la gestion des ressources naturelles ; promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et la recevabilité y compris le monitoring dans les systèmes de gestion et d’exploitation des ressources naturelles et de la biodiversité.

Par Thony Kambila

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