Le 31ème sommet de l’Union Africaine a promis d’y porter remède pour la transformation de l’Afrique

Une grande première dans l’histoire de l’Afrique indépendante vient de se faire jour à l’occasion de la tenue du 31ème sommet de l’Union Africaine qui a ouvert ses portes dimanche dernier sous les lambris du Palais Al Mourabitoune à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Il s’agit, on s’en doute, d’abord  de la problématique de la corruption en tant qu’obstacle majeur aux transformations pour le développement du continent dans tous les domaines !

Thème retenu pour ce sommet qui arrive au moment où les Etats africains sont en proie à des crises menaçant leur existence, la lutte contre la corruption devient donc à bien des égards une question de vie et de mort qui s’impose à tous.

La corruption est en effet réellement présente à un stade très avancé en Afrique. Mais en fait, qui sont ces messieurs et dames corrompus sur ce continent au point d’en hypothéquer le développement ? De quels pouvoirs sont-ils dotés pour être en mesure de tout bloquer au niveau de leurs pays respectifs ?
L’Afrique se met à découvert !

Comme on peut le constater, la corruption qui a constitué le thème central du sommet de Nouakchott est celle perçue dans le chef des décideurs des Etats.  Des fonctionnaires occupant des postes de commandement dans les rouages de l’Etat en général, mais aussi dans le chef de fonctionnaires ou agents subalternes dans les services de l’Etat ou des entreprises privées exerçant une parcelle de pouvoir de décision face à d’éventuels demandeurs de services, en particulier !

En parlant avec sincérité et ouvertement de la corruption à la tribune de l’Union Africaine, l’Afrique se met à découvert à travers ses dirigeants et ses institutions et cherche à y porter remède. Le 31ème sommet de cette organisation continentale y réussira-t-il seul après cet aveu public de culpabilité à plusieurs niveaux de responsabilité dans les Etats non autrement identifiés du continent ?

Fléau farouchement opposé au développement, la corruption est réellement présente à un stade très avancé en Afrique. Elle touche tous les milieux de la société globale, y compris les confessions religieuses.

Par quels voies et moyens passer pour obtenir l’assainissement visé par le 31ème sommet de l’Union africaine tenu à Nouakchott ? Aux protagonistes de ce forum continental considéré comme celui de la dernière chance de répondre à la question !

Par Bamporiki Chamira