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Dans une déclaration diffusée par Amnesty International : Le climat d’intimidation et de répression pré-électoral en RDC dénoncé !

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Dans une déclaration diffusée par Amnesty International : Le climat d’intimidation et de répression pré-électoral en RDC dénoncé !

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Amnesty International se dit préoccupée par les violations des droits humains qui persistent en RDC et par le climat d’intimidation et de répression qui y sévit dans le contexte des élections à venir.
Dans une déclaration publique diffusée le 18 mai 2018, l’organisation invite les autorités de la RDC à mettre en œuvre cinq mesures urgentes.

Amnesty International invite le ministre de l’Intérieur de la RDC à lever sans délai et officiellement la directive du gouvernement qui interdit toute manifestation publique, disposition qui est contraire à la Constitution. Henri Mova devra également faire en sorte que les autorités chargées de l’application des lois en RDC respectent les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

Cette organisation Internationale de défense des droits de l’homme prie le gouvernement congolais à traduire en justice tous les responsables présumés des violations des droits humains, notamment les membres des forces de sécurité et ceux de l’autorité administrative, qui ont commis, ordonné ou encouragé l’usage de la force excessive pour disperser les manifestations pacifiques organisées par le Comité laïc de coordination catholique le 31 décembre 2017, le 21 janvier 2018 et le 25 février 2018.

L’ONG exige la libération sans délai et sans condition de toutes les personnes qui sont détenues seulement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et à manifester pacifiquement. Allusion faite  aux quatre militants de Filimbi qui sont maintenus en détention à Kinshasa depuis le 30 décembre 2017.

« Les autorités doivent mettre en œuvre complètement et sans plus attendre toutes les recommandations faites par la commission d’enquête mixte concernant les événements des 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018 ; et la ministre des Droits Humains doit proroger le mandat de la commission d’enquête mixte et le gouvernement doit lui fournir les moyens pour qu’elle continue à mener des enquêtes sur les autres violations de droits humains qui ont été commises lors des manifestations à Kinshasa et dans d’autres régions du pays », suggère Amnesty International.

A en croire Amnesty International, ces mesures concrètes qu’elle propose visent à faire respecter les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et à amener les responsables présumés à rendre des comptes. Amnesty International estime qu’il y a un risque élevé que d’autres violations des droits humains soient commises en RDC.

Des femmes membres de la société civile brutalisées à Mbuji-Mayi

Les coordonnateurs provinciaux de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) de la RDC ont dénoncé la dispersion dans la brutalité par les éléments de la police nationale congolaise des femmes à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental au centre du pays.

Ces dernières ont marché pacifiquement le mardi 15 mai 2018, pour dénoncer la pénurie d’eau dans la ville et déposer leur memo à la Mairie. Et ce, malgré l’information préalable donnée à l’autorité urbaine conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution.

Face à cette situation, les coordonnateurs provinciaux de la NSCC ont déploré « la violation flagrante » des dispositions pertinentes en matière de libertés publiques garanties par la Constitution de la RDC, la déclaration universelle des droits de l’Homme, l’acte international relatif aux droits civiques et politiques, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples par la police nationale.

« Nous, coordonnateurs provinciaux de la NSCC, marquons notre soutien total à l’action initiée par les femmes du Kasaï Oriental avec en tête nos deux collègues Rachel Kapinga et Sarah Balenga ; condamnons ces actes qui n’honorent pas l’image de la police nationale et appelons nos autorités politico-administratives de Mbuji–Mayi au respect des lois de la République ; et, exigeons à la Mairie de Mbuji-Mayi de résoudre en toute urgence le problème de la pénurie d’eau dans la ville de Mbuji-Mayi et ses environs », conclu le communiqué.

Par GKM

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