Le Sygemifin dénonce des salaires insignifiants octroyés aux agents et fonctionnaires de l’Etat

La fête du travail n’existe plus que de manière symbolique en RD Congo où la plupart des entreprises sont devenues des canards boiteux.  A chaque fois, la grogne sociale fait échos.  Médecins, enseignants, fonctionnaires réclament à corps et à cri le paiement ou le réajustement des salaires. Les primes y compris. Les cérémonies officielles organisées à cette circonstance offrent l’occasion aux corps de métier de pouvoir s’exprimer.

C’est le cas du syndicat général du ministère des finances, en sigle Sygemifin qui a haussé le ton à cette occasion.  Par la voix de son président, Anselme  Mufuenge Kapay, le syndicat a dénoncé les salaires de misère  octroyés aux agents et fonctionnaires de l’Etat. En réalité, ces appointement sont dépourvus de tout pouvoir d’achat réel pour le compte du panier de la ménagère.

Dès lors, le président Mufuenge  considère de simple nom la fête du travail que l’humanité célèbre le 1er mai de chaque année.  C’est ce qui a fait que les membres du syndicat n’ont pas participé à la soi-disant fête, préférant rester chez eux à la maison.  Etonnant encore est le fait que les membres du syndicat pourtant générateurs des recettes, attendent encore de toucher des émoluments pour le moins insignifiants.

Anselme Mufuenge a indiqué que de nouvelles stratégies sont en train d’être envisagées par des membres qui se réunissent dans la commune de Kalamu, en vue de redynamiser le syndicat. Le syndicat va ainsi reprendre en temps opportun avec des actions concrètes de revendication et de grande envergure.

  Toutefois il demeurera toujours en phase avec les méthodes syndicales légales pour emmener les gouvernants à revoir à la hausse les salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat.

Par GO