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Grace à l’appui de RCN Justice et Démocratie : Les membres de l’OSD recyclés en expertise médico-légale

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Grace à l’appui de RCN Justice et Démocratie : Les membres de l’OSD recyclés en expertise médico-légale

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Il s’est ouvert hier jeudi 3 mai 2018 à Kinshasa dans l’enceinte du centre d’Actions pour le développement des entreprises en Afrique(CADEA) à la Gombe une session de formation en expertise médico –légale sur les normes juridiques internationales applicables en matière de torture , traitement inhumain et dégradant  à l’intention des membres de l’œuvre sociale pour le développement(OSD), une organisation des droits humains spécialisée dans la prise en charge médicale des victimes des violences et torture.

L’atelier prévu pour trois jours est organisé par l’OSD grâce à l’appui de RCN Justice et Démocratie dans le but de permettre aux participants et aux différents acteurs intervenant dans le processus  de prise en charge des victimes de torture d’acquérir des connaissances sur le protocole d’Istanbul, améliorer leurs connaissances dans la théorique sur les instruments internationaux et nationaux de lutte contre la torture et autres traitements cruels inhumains et dégradants.  Durant cette session de formation, ces 20 participants auront trois  séances.

Interrogé à ce sujet, Dieudonné Kabasonga, coordonateur  national de l’OSD a rappelé que c’est depuis l’année 2000 que son organisation travaille sur la thématique « torture » dans le but de former ses membres à avoir des connaissances sur les normes juridiques sur le plan psycho social et comment assister les victimes de torture. Il a noté que la torture par définition est une souffrance aigue d’une personne dont on veut recueillir des aveux et cela doit être fait par un agent de l’Etat.

La RDC a ratifié en 1984 la Convention contre la torture et autres peines ou traitements inhumains, cruels ou dégradants  après les efforts fournis par plusieurs ONGDH. La loi criminalisant la torture a été promulguée le 19 juillet 2011. Et, la MONUSCO a joué un grand rôle pour parvenir à cette étape.

Mais le constat sur terrain reste amer à ce jour avec un déséquilibre choquant  entre l’absolue interdiction de la torture et sa prévalence actuellement dans le pays témoigne bien la nécessité d’élaborer et mettre en œuvre des mesures efficaces pour protéger les individus contre cette pratique, a noté Dieudonné Kabasonga.

Après ces modules, d’autres sessions de formation seront organisées à l’intention des acteurs de la société civile dont leurs organisations militent  dans le cadre de lutte contre la torture et autres traitements cruels et dégradant.

Par GKM

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