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A huit mois de la date du 23 décembre : Mobilisation relancée pour le respect du calendrier électoral

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A huit mois de la date du 23 décembre : Mobilisation relancée pour le respect du calendrier électoral

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Les mouvements citoyens regorgeant des jeunes visés par le CALCC et AETA pour contraindre les dirigeants actuels et la CENI à organiser les élections à la date prévue, soit le 23 décembre 2018  

Le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques au Congo  «(CALCC) et  Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées(AETA) ont tenu une conférence le jeudi 26 avril 2018, dans la salle de conférences du Centre Liloba, dans la commune de Lemba,  à l’intention des jeunes de Lemba, Matete, Makala et Limete. Objectif : expliquer à ces jeunes la nécessité de se remobiliser pour faire pression sur la CENi et les dirigeants du pays, afin que les élections se tiennent à la date prévue, soit le 23 décembre 2018.

Cette conférence a été animée dans le cadre de la campagne  citoyenne pour le respect de l’Accord de la Sainte Sylvestre, lancée par ces deux structures il y a deux mois à Kinshasa. Gérard Bisambu, secrétaire d’AETA a montré aux participants les obstacles non visibles aux yeux de tous dans le processus électoral.

Il a par exemple, déploré la lenteur dans le déblocage des fonds au profit de la CENI, ou encore le débat sur la machine à voter ainsi que l’attitude même du président de la CENI au regard des revendications de l’opposition. Pour Gérard Bisambu, le président de la CENI ne fait que renforcer la méfiance dans le processus lorsqu’il dit que les élections seront organisées avec ou sans l’opposition et nécessairement avec la machine à voter.

Conscience des hommes politiques congolais

Pour sa part, Crispin Nlanda, président du CALCC a souligné l’urgence d’un examen de conscience dans le chef des acteurs politiques. Pour le président des laïcs catholiques du Congo, avec ou sans la machine à voter, on peut tricher. Le problème c’est la conscience des acteurs politiques,  dit-il.

C’est pourquoi il a appelé les jeunes et les responsables des mouvements et associations des laïcs catholiques à s’engager sérieusement pour, faire pression sur les acteurs politiques afin de  les amener à comprendre que l’heure a sonné pour que la gouvernance de ce pays ne soit plus fondée sur le mensonge, la ruse, la tricherie ni l’effusion de sang. Le CALCC n’entend pas rester à la simple sensibilisation et exhortation, a dit Crispin Nlanda. Il appelle les chrétiens à intensifier les prières parce que le problème du pays dépasse la dimension humaine.

Un leadership fortement marqué par les valeurs de l’Evangile

Au propre comme au figuré, les démons se déchainent sur la Nation, a  affirmé Crispin Nlanda, pour empêcher l’éclosion et l’émergence du leadership de la RDC, un leadership fortement marqué par les valeurs de l’Evangile pour porter une nouvelle civilisation  de l’humanité, civilisation de l’amour, de la paix et la prospérité pour tous. C’est là la source du  problème  a expliqué Crispin Nlanda.

Les forces du mal se liguent pour étouffer dans l’œuf ce merveilleux plan. Pour les vaincre,  a dit le président des laïcs catholiques, il faut utiliser la grande arme de la prière et du pardon qui commence par la repentance.
« Chacun dans sa vie et là où il travaille, doit pouvoir se repentir. Ce n’est pas de la blague. Et ce n’est pas un exercice facile », a reconnu le président du CALCC.

Par GKM

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