Dans la ville-province de Kinshasa, plusieurs jeunes filles sont facilement influencées par la mode. Cette dernière laisse parfois à désirer, a-t-on constaté ces dernies temps. Présentement, c’est le phénomène «tumba soutien-gorge» (brûlez le soutien-gorge) qui emballe la jeunesse kinoise.

Pour se conformer à la mode, des jeunes filles ne portent plus ce sous-vêtement en vue de laisser leurs seins à la merci de tout mouvement. Cette façon de s’habiller est pourtant décriée par certains observateurs qui soutiennent que certaines modes conduisent carrément à la dépravation des mœurs.

C’est donc malheureux de remarquer que la manière de s’habiller de beaucoup de filles ne tient plus compte de la pudeur, ignorant que la culture africaine, mieux encore congolaise, exige une certaine limite dans la manière de couvrir son corps. Mais actuellement, puisque les jeunes filles veulent la mode sexy, elles sont ainsi la proie facile des fabricants de ce genre de styles.

Rappelons que la ville a connu aussi d’autres phénomènes tels que «sans calbar» (sans caleçon) et «kata fumbwa» (le fait de porter un pantalon déchiré). C’est pourquoi, avec «sans calebar» l’on a vu des jeunes filles se promener sans porter de caleçon, et cette pratique qui était à la mode avait été décriée en son temps étant considérée comme une dépravation des mœurs. Comme qui dirait «autres temps, autres mœurs».

En outre, avec «kata fumbwa», il y a de ces filles qui ont laissé les parties de leur corps dehors sans aucune gêne. Car il s’agissait de porter un pantalon déchiré et les vendeurs ont fait de bonnes affaires en coulant leur marchandise.

Il convient de signifier que lorsque la mode tient la gent féminine, cette dernière est prête à débourser n’importe quel montant, surtout si elle est convaincue de pouvoir paraître belle. C’est ainsi que ceux qui fabriquent les objets féminins tiennent aussi compte du comportement de cette catégorie de personnes qui ne pensent pas négocier pour soi-disant sa beauté.

Par Ntumba Washington/stagiaire IFASIC