Le directeur général du Programme commun des Nations-Unies sur le VIH/SIDA, Patrick Brenny, a visité mardi 10 avril, le Centre Hospitalier de Kabinda (CHK) de Médecins Sans Frontières (MSF), où sont prises en charge les Personnes Vivant avec le VIH/SIDA.

Accompagné du directeur-pays du bureau de l’ONUSIDA en République démocratique du Congo, Marc Saba, Patrick Brenny a fait le tour de différents locaux où sont pris en charge gratuitement les patients, malheureusement, se trouvant dans un état avancé de la maladie.

 » C’est important d’assurer tout d’abord une prise en charge des individus vivant avec le VIH. Et comme on a discuté avec les partenaires ici, l’idée d’avoir un paquet minimum, qu’il soit disponible partout dans le pays pour toute personne vivant avec le VIH.

Ca serait une très bonne idée afin de s’assurer qu’on a des personnes malades qui sont soignées et suivies afin qu’elles n’arrivent pas au centre dans un état de santé dégradé. Je pense qu’il y a encore du boulot à faire, mais il y a une très bonne expérience, de bonnes choses sur lesquelles on peut espérer justement pour prendre de meilleures décisions « , a indiqué ce responsable de l’ONUSIDA.

Très satisfaite de cette visite, la responsable du Centre Hospitalier de Kabinda, Gisèle Mucinya, a toutefois fait savoir à son hôte de marque qu’il y a d’énormes défis à relever dans la prise en charge des malades. Plusieurs patients arrivent au Centre en retard, alors que la maladie est déjà très avancée.  » Ils sont hors de la cascade 90, 90, 90.

C’est toute la difficulté. Nous pensons que s’il n’y a pas la stigmatisation et l’accès gratuit aux soins, ces patients n’arriveraient pas à ce stade avancé de la maladie « , a-t-elle fait remarquer, avant de préconiser la disponibilité d’une bonne information pour la population, mais aussi et surtout l’accès gratuit au paquet minimum de la prise en charge dans des structures de santé.
Ceci permettrait d’éviter que les patients arrivent en retard au Centre.

Par LM