Mouvement de soutien à Moïse Katumbi : « Ensemble pour le changement » encourage le débat d’idées
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Après la ville de Johannesburg en Afrique du Sud où le mouvement dénommé « Ensemble pour le changement » a été porté sur les fonts baptismaux, le vice-président du mouvement, Pierre Lumbi Okongo, a animé le samedi 17 mars une conférence de presse en guise de restitution de la rencontre tenue en terre sud-africaine du 9 au 12 mars. L’homme s’est appesanti sur les objectifs poursuivis.
Il ne s’en cache pas de réitérer que Moïse Katumbi Chapwe reste leur candidat à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre de cette année, selon le calendrier de la CENI. Il a souhaité que le débat soit porté sur des idées que de privilégier d’autres considérations de nature à retarder le processus démocratique éloigner davantage les Congolais.
Pierre Lumbi Okongo est revenu sur les problèmes déjà résolus par l’Accord du 31 décembre 2016 comme l’interdiction de toute révision et changement de la Constitution ainsi que l’impossibilité de Joseph Kabila de briguer un troisième mandat .Mais il a reconnu que les problèmes majeurs à résoudre pour l’organisation effective d’élections libres, transparentes, inclusives et crédibles demeurent.
Il reste aussi d’avis que le Président Joseph Kabila n’est pas prêt d’appliquer l’Accord de la Saint Sylvestre et à libérer le processus électoral. Pour preuve, d’après lui, ni décrispation politique, ni audit, ni restructuration de la CENI pour renforcer son impartialité, ni plan de décaissement des fonds pour les élections sont à l’ordre du jour.
Au contraire, a-t-il ajouté, on assiste à la restriction de l’espace politique, aux arrestations, à l’interdiction des manifestations publiques pacifiques de l’opposition. Sans oublier la dégradation de la situation sécuritaire avec la prolifération des groupes armés, l’émergence de nouveaux foyers de tension.
Parlant de l’organisation et du fonctionnement de « Ensemble pour le changement »,le Vice-président du Mouvement a laissé entendre que les participants au Conclave tenu du 9 au 12 mars en Afrique du Sud « ont noté l’urgence à s’organiser sur une base plus large et ouverte ,adaptée à la gestion des enjeux électoraux aux regards de contraintes de la loi, des exigences politiques nationales et de l’espérance profonde du peuple congolais à matérialiser l’alternance politique. »
Face à toutes ces réalités , « Ensemble pour le changement », a adopté un programme articulé autour de 4 piliers, à savoir, « la consolidation de l’Etat, de la démocratie et la paix dans notre pays », »la relance de la croissance et de la diversification de l’économies et la création d’emploi », « la valorisation du capital du capital humain et la promotion d’une politique de prospérité partagée » et « l’environnement ,le développement durable et la question de la gestion du changement climatique » .C’est autour de ces éléments que ce mouvement qui s’est dit ouvert compte engager des discussions que d’aller dans des considérations qui enfoncent davantage dans l’abîme.
En terme des chiffres, le candidat majeur du groupe a promis de mobiliser 100 milliards de dollars $ sur le cycle de 5ans pour son financement, la création de 3,5 millions d’emplois, 10 pôles de croissance répartis sur toute l’étendue du territoire national, la réduction du train de vie de l’Etat.
Par MKM