La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exige dans un communiqué la libération sans condition  de nonante quatre ressortissants de la RDC arrêtés en Zambie, plus précisément à Ndola et Chingola, province de Cooperbelt par les services de sécurité de ce pays.

Ces arrestations sont intervenues juste après la visite du président, Joseph Kabila, dans ce pays. Ce qui pousse l’ONGDH à croire à des arrestations instrumentalisées et pourtant la visite de Joseph Kabila s’inscrivait dans le cadre du renforcement de liens d’amitié et de la coopération bilatérale entre les deux pays voisins.

La VSV relève dans son document que les éléments zambiens commis à l’opération d’arrestations des congolais ont déchiré les cartes d’identité de nos compatriotes avant de les embarquer pour leur incarcération dans différents lieux de détention du pays, et ce, sans qu’ils ne soient préalablement entendus ni jugés. Selon les informations parvenues à la VSV, les victimes exerçaient leurs activités liées au commerce et étaient en règle avec l’administration zambienne.

Pour la VSV, le règlement de toute situation litigieuse des ressortissants congolais devrait privilégier les liens de consanguinité et de fraternité existant entre les deux Etats en lieu et place d’arrestations massives et arbitraires. Le gouvernement congolais est appelé à veiller sur la protection de ses ressortissants en situation difficile à l’étranger. La VSV  prie le gouvernement congolais à  exiger la libération immédiate et sans condition des ressortissants congolais arrêtés arbitrairement en Zambie et  réclamer  du gouvernement Zambien l’indemnisation des victimes pour tous les préjudices subis.

Par  GKM