La Dynamique de l’opposition politique congolaise souscrit entièrement à l’appel du Comité Laïc de Coordination à marcher ce dimanche 25 février 2018 pour exiger l’application intégrale de l’accord de la Saint Sylvestre et l’alternance au sommet de l’Etat. Elle invite la population congolaise à être nombreuse dans les églises, dans les rues, avenues et boulevards pour ce faire.

Les membres de la Dynamique de l’opposition se sont réunis hier jeudi 22 février 2018 au siège de cette famille politique à Kinshasa, dans la communique de Kasa-Vubu, pour examiner la situation politique de l’heure à la suite des conditions sécuritaires du pays et du processus électoral tel que mené par la Commission Electoral Nationale Indépendante (CENI).

La Dynamique exige l’audit financier de la CENI ainsi que l’audit du fichier électoral par des programmes indépendants qualifiés pour en garantir la faisabilité. Naanga doit justifier les 400.821.568 dollars dépensés pour la confection du fichier électoral. « Naanga, le président protocolaire de la CENI, s’active comme un diable dans un bénitier à distraire les Congolais sur les préparatifs des élections concoctées sur base d’un fichier électoral truqué et d’une machine à «voler» qu’il veut imposer aux Congolais et qu’aucun Congolais n’accepte », déclare un cadre de cette plateforme.

Cette structure politique congolaise demande au peuple congolais en général et aux ressortissants du Kwango et du Kwilu en particulier d’être plus vigilants, de résister avec courage pour faire retourner les vaches d’ou elles sont venues, et surtout de ne céder ou ne vendre aucune portion  de la terre de nos ancêtres. La Dynamique fustige le rituel du silence assourdissant et assurément complice du régime de Kinshasa chaque fois qu’un problème surgit entre le Rwanda et la RD Congo.

L’humiliante affaire des soldats congolais tués par l’armée Rwandaise sur le sol congolais et dont les corps ont été d’abord emmenés au Rwanda puis officiellement rendus à la RDC contre les « remerciements» du gouvernement de Kabila, est l’exemple éloquent de l’effondrement de l’Etat congolais, et traduit l’assujettissement de ce dernier au premier.

Par Julie Muadi