Mont-Ngafula : L’insécurité monte au quartier Kimbondo
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Depuis un certain temps, les vols à main armée sont devenus monnaie courante dans la commune de Mont-Ngafula, précisément au quartier Kimbondo, voisin du quartier Mbenseke, une bourgade nouvellement urbanisée dans cette commune. Les maisons de communications, les bureaux de change et quelques fois les habitations de paisibles citoyens sont visités et dévalisés par ces malfaiteurs, non inquiétés par la présence des postes de police de proximité. Et même les nombreuses patrouilles mixtes des forces de l’ordre qui déambulent sur les principales artères, ne semble pas les intimider.
Cette insécurité devient une cause d’insomnie pour ces habitants, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Certains propriétaires de parcelles sont entre le choix de mettre en vente leurs biens immobiliers ou les laisser entre les mains de gardiens pour aller habiter là où ils peuvent vivre paisiblement.
Selon M. Paulin K., habitant du quartier, depuis près de deux ans, l’insécurité est totale dans ce quartier parce qu’il ne se passe jamais un jour sans qu’on soit visité par les bandits. « Je préfère encore vivre dans un autre milieu comme locataire que vivre au quartier Kimbondo ou Mater Dei comme bailleur » a-t-i déclaré, en précisant qu’il ne voit même plus pourquoi il doit continuer à exposer sa vie et celle de toute sa famille. Il a également fait savoir qu’il est prêt à vendre sa parcelle pour aller chercher ailleurs où il peut dormir tranquillement.
Il y a quelques semaines, un groupe de bandits a fait irruption dans une maison d’habitation où, avant de tirer sur un étudiant de 24 ans, ils ont emporté tous les objets de valeur. Cette attaque et tant d’autres ont obligé les victimes à quitter le quartier Kimbondo, non loin de Mater Dei pour aller s’installer à la cité verte, dans la commune de Selembao, où ils souhaitent vivre plus longtemps. « Je ne veux plus qu’on me parle de ce quartier là, je préfère vivre ici où règne la paix», a déclaré Astrid Nshimba, la sœur à la victime.
Par Thony Kambila