Après les incidents du stade de la Kenya : Des sanctions attendues à Lubumbashi
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Le résultat du match entre Saint-Eloi Lupopo et le Tout Puissant Mazembe joué dimanche dernier au stade Frédéric Kibasa Maliba à Lubumbashi, mais qui a été interrompu à un quart d’heure de la fin du temps règlementaire a été suspendu. Le temps que la commission de discipline et compétition de la Ligue nationale de football prenne des mesures qui s’imposent après consultation des rapports et des arbitres et du commissaire au match.
Sans être dans les secrets de Dieu, il s’avère que la Super Ligue decidera des sanctions adéquates contre les responsables des incidents à la base de la fin en queue de poisson d’une rencontre dont le niveau avait été apprécié de plus d’un observateur.
La commission de gestion de la Ligue nationale de football que dirige Maitre Bosco Mwehu a démontré, depuis son arrivée à la direction des affaires de la Division I, qu’il ne transigeait pas dans l’application des règlements en vigueur. Certaines formations de la capitale ou des provinces en ont fait l’amère expérience. Le cas, pour ne citer que ceux-là, de l’Olympique club Muungano de Bukavu et du Football club Renaissance du Congo de Kinshasa.
Ici, il y a lieu d’éviter tout amalgame. On évitera, par exemple, de comparer le cas d’une équipe qui a été sanctionné après ne s’être déplacé pas pour le lieu d’un match à celui d’une formation qui a provoqué des incidents ayant abouti à l’arrêt d’un match.
Si dans le premier, le reconnu fautif écope du forfait pour le match raté et de deux autres qui suivent ; dans le second cas, on parle d’un forfait pour le match perturbé et du suivant, en sanction. En plus évidemment de réparation des préjudices de tous ordres causés et d’éventuelles amendes.
Par JC Lomboto