L’alcool artisanal « agene » intéresse également la femme
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La boisson alcoolique dite « agene » n’est pas seulement prisée par les seuls hommes mais elle l’est aussi par les femmes. Cette liqueur à forte dose se vend désormais dans les différents bars de la capitale et est surnommée « guégué » par les consommateurs.
Selon une consommatrice qui a vanté la qualité du produit, ceci l’aide à se dégraisser. Et de poursuivre » chaque jour, je suis obligée de prendre la petite mesure vendue à 500 FC pour me sentir à l’aise « . Elle a également fait savoir que certaines filles consomment « agene » pour raison d’appétit parce que c’est un véritable remède pour une personne qui éprouve des difficultés pour manger normalement.
D’autres par contre en prennent tout simplement parce qu’il s’agit d’une liqueur comme tout autre. Seulement, c’est le prix abordable de la boisson qui attire les acheteurs. Nous apprenons que cette bouteille de sucrée d' »agene » coûte 4.000 FC et contient 1,5 litre est vendue à 15.000 FC. Ce qui constitue une bonne affaire, plus particulièrement pour celles qui aiment s’enivrer. Car elles trouvent satisfaction avec seulement 4.000 FC.
Actuellement lors des fêtes à Kinshasa, l’alcool « agene » est revendiqué par les invités, surtout les jeunes (homme et femme) pour diverses raisons par exemple avoir la force d’agrémenter la soirée avec des pas de danse sans céder à la fatigue jusqu’au petit matin. Les organisateurs de différentes manifestations en tiennent compte.
Ce qui est à craindre, c’est lorsque la personne qui en consomme ne se nourrit pas convenablement. C’est une catastrophe pour la santé étant donné que « agene » peut s’attaquer aux poumons, aux foies, et occasionner une maladie mortelle. Car, nous apprenons que le produit peut être utilisé en lieu et place du pétrole pour allumer le feu, raison de plus pour craindre la dangerosité du produit.
Notons que cette liqueur artisanale se vend de manière clandestine étant interdite par la loi. Ainsi, les vendeurs arrêtés voient leur marchandise confisquée, avant d’être sommés de payer des amendes. Malgré cela, cette boisson entre à Kinshasa de manière frauduleuse, en provenance des certaines provinces dont le Kwilu, l’Equateur, et le Kasaï.
PAR TANTIA SAKATA