Comme tant d’autres implantés avant lui dans cette province, la Force Patriotique Congolaise vient contribuer à l’hypothèque  de la paix et du processus électoral

Des informations largement  diffusées par des médias étrangers et confirmées par des sources proches du gouvernement local indiquent d’une manière très détaillée qu’un nouveau mouvement insurrectionnel est né et opère déjà dans la province du Nord-Kivu, où la tension ne cesse de croitre au sein de la population civile.

« Force Patriotique Congolaise » (FPC) est la dénomination de  ce mouvement, qui fait tristement penser aux Forces Patriotiques Rwandaises (FPR), branche armée de la formation politique qui se fait connaitre à la face du monde par le sigle UPNC (Union de Patriotes pour la Libération du Congo), la FPC est placée sous la coordination  d’un certain Balembi Wangahemuka, non autrement identifié.

Dans une déclaration laconique faite lundi dernier à Lubero, chef-lieu du territoire portant le même nom, le porte –parole de l’Union de Patriotes pour la Libération du Congo, en la personne de John Mahangaiko Apipawe, justifie l’action de son mouvement par la persistance dans le pays de guerres injustes et l’occupation de celui-ci par des imposteurs, sous la houlette du Rwanda et de l’Ouganda.

Pour leur Business…

Le porte-parole de l’UPLC s’est par la même occasion, félicité des sanctions prises par l’Union Européenne et les USA contre un certain nombre de dirigeants congolais en gelant leurs avoirs. Mais une lecture lucide de la situation sur le terrain avait déjà montré dans le passé que les mouvements insurrectionnels opérants dans les régions orientales du pays  y sont plus pour leurs business que pour des objectifs de paix et de sécurité collective.

Par les temps qui courent, on constate que comme tant d’autres du genre implantés avant lui dans la province du Nord-Kivu, la FPC ne se Comportera pas différemment. Dans le sillage du M23, des Mai-Mai, du CNDP, et des mouvements insurrectionnels étrangers, ce mouvement  s’intéressera de très près au coltan, à l’or, à la Cassitérite et au café, avec pour conséquence de contrecarrer   durablement les vrais efforts de paix et,  enfin d’hypothéquer le processus  électoral pour accentuer  la crise multiforme qui menace le pays d’extinction.

Par Bamporiki Chamira