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Braquage dans la commune de Ngaliema : Une femme d’un journaliste de l’ACP agressée par une autre femme armée d’un pistolet

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Braquage dans la commune de Ngaliema : Une femme d’un journaliste de l’ACP agressée par une autre femme armée d’un pistolet

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Perpétue Ntumba, femme mariée à un journaliste œuvrant à l’Agence congolaise de presse, a fait l’objet mardi dernier dans l’après midi vers 17 heures d’un braquage perpétré par une autre femme non autrement identifiée.  Madame était partie de chez elle pour aller rendre visite à un parent malade résidant non loin du quartier dans la commune de Ngaliema.

A la hauteur du marché des anciens combattants à proximité de l’université chrétienne de Kinshasa, sur l’avenue de l’école,  Perpétue Ntumba est montée sur une moto attrayante pour se rendre à sa destination.  Une autre femme, robuste, portant un pantalon, mais non autrement identifiée, est survenue pour prendre place elle aussi sur la même moto derrière madame.

Chose apparemment normale. Lorsque la compagne du chevalier de la plume arrive à destination, chose quelque peu anormale cette fois-ci, elle descend et l’autre passager fait de même. Le lieu n’est pas très fréquenté mais rien ne présage un quelconque danger.

Alors qu’elle fouillait son sac pour trouver de quoi payer la course, une fois relevée la tête, elle se rend compte qu’un pistolet lui était tendu en plein visage par l’autre passager qui lui intime l’ordre de se dessaisir de son sac à main.  Ce dernier s’est emparé de toute la monnaie qui s’y trouvait, un billet de 50 dollars plus 170.000 FC, négligeant le reste du contenu dont un téléphone portable qu’il a taxé de bidule dépassé.

Sur ces entrefaites, le motocycliste s’en est allé sans demander le reste mais laissant la scène se poursuivre après lui.  Visiblement, il était complice.  Susceptible d’être poursuivi pour association de malfaiteurs et non assistance de personne en danger.

Témoins de l’événement, des mamans vendeuses des feuilles de manioc ont déclaré que la brute n’était pas à son premier forfait et pire encore elle a la gâchette facile.  Ainsi dépouillée de tout ce qui lui restait comme planche de salut, la pauvre dame a regagné son domicile des larmes aux yeux. Malheureusement pour cette famille le mois en cours est encore long.

Il faut noter toutefois après cette mésaventure que les attaques à main armée devenues monnaie courantes dans la ville de Kinshasa ne sont plus l’apanage des seuls hommes et encore moins des kuluna.  Le sexe féminin s’y intéresse de plus en plus mais souvent de connivence avec des acolytes masculins.

Par GO

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