Session parlementaire extraordinaire: l’Assemblée Nationale a déjà perdu 7 jours
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Hormis la séance plénière consacrée à la cérémonie d’ouverture officielle, le Bureau de cette chambre législative n’a convoqué aucune autre séance pour examiner les matières inscrites dans le calendrier
Les observateurs intéressés aux activités du Parlement de la République sont étonnés de la léthargie dans laquelle patauge l’Assemblée Nationale depuis le 2 janvier, date d’ouverture des travaux de la session parlementaire extraordinaire en cours.
Ils constatent qu’en dehors de la séance plénière consacrée à la cérémonie d’ouverture officielle desdits travaux, le Bureau de cette chambre législative n’a convoqué, jusqu’à ce jour, aucune autre séance plénière. Une semaine, soit 7 sept jours d’affilée sont passés, sans que le Bureau donne aux députés nationaux l’occasion de commencer à statuer sur les six matières programmées pour cette session dont la clôture est prévue le 31 janvier prochain.
Même la matière principale pour laquelle la session a été convoquée, à savoir la révision du Code minier, n’est pas encore examinée. Le projet de loi relatif au partenariat public-privé, le projet de loi portant organisation et fonctionnement de la Banque Centrale du Congo, le projet de loi sur le tourisme, le projet de loi sur la liberté des prix et la concurrence, ainsi que la proposition de loi portant protection des défenseurs des droits de l’homme attendent également d’être examinés et adoptés.
Sous cet angle, il y a risque de voir la durée de la présente session extraordinaire toucher à sa fin, alors que son programme n’est pas achevé. En vue d’éviter pareille situation, le Bureau a le devoir de lever toutes les barrières qui empêche le bon déroulement des travaux de la chambre basse.
Par Marcel Tshishiku