Pour mettre fin à la crise politique et sécuritaire en RDC : L’UR exhume l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et les résolutions 2098, 2147, 2211 et 2277 du CS de l’ONU
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Pour mettre fin à la crise politique et sécuritaire qui ronge la République démocratique du Congo (RDC), l’Union des Républicains (UR) de Norbert Luyeye propose la réhabilitation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé le 24 février 2013 et des résolutions 2098, 2147, 2211 et 2277 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Cette suggestion est contenue dans un mémorandum adressé, le 20 octobre 2017, à l’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations-Unies et envoyée spéciale de Donald Trump, Nikki Haley, signé par le secrétaire général du parti, Jean Luvualu Ekombe, le président national Norbert Luyeye étant en prison.
L’UR suggère également la désignation d’un médiateur international, tel que le prévoit l’Accord-cadre, dans l’objectif de conduire la classe politique au dialogue. Quant au Conseil de sécurité des Nations-Unies, il est appelé à revoir la mission de la Monusco pendant cette période en République démocratique du Congo caractérisée par un « vide juridique » où les institutions deviennent « illégitimes » et « sans mandat », peut-on lire dans ce mémo.
Cette formation politique demande à la communauté internationale de faire pression sur Joseph Kabila pour libérer tous les prisonniers politiques, dont Norbert Luyeye, avec lui quatre membres de son parti.
« Si les Etats-Unis veulent aider le peuple congolais, ils doivent peser de tout leur poids pour l’application stricte de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé le 24 février 2013, ainsi que les quatre résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui accompagnent cet Accord », insiste le parti cher à Norbert Luyeye qui estime que c’est « la seule voie pacifique pour résoudre cette crise ».
Pour l’UR, le dialogue de la Cenco a servi de béquilles à Joseph Kabila de prolonger son mandat. C’est ainsi que ce schéma a été bénéfique pour le chef de l’Etat et toutes les institutions. « Le plus malheureux dans cet accord, c’est le peuple congolais, massacré lors de différentes manifestations pacifiques, pour avoir dit non à la prolongation du mandat de Joseph Kabila ».
Par LM