La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime dans un communiqué ses vives inquiétudes par rapport à la persistance des détentions illégales et prolongées des militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS)et d’autres  personnes dans les cachots des services de sécurité dont l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) et d’autres amigos parallèles ne dépendant pas de parquets.

D’après cette ONGDH, les victimes  y sont enfermées dans de mauvaises conditions et placées sous régime d’interdiction de toute visite de la part de leurs membres de familles, avocats ou défenseurs des droits humains et moins encore, sans que leurs dossiers ne fassent l’objet d’une célérité de traitement pour un transfert devant les instances judiciaires  autorités à diligenter une enquête indépendante sur les cas d’enlèvement des militants de l’UDPS et d’autres personnes par l’ANR suivi de leur détention illégale et prolongée, en vue d’établir les responsabilités  et sanctionner les coupables et commanditaires.

L’Ongdh appelle à la libération sans condition de toutes les victimes, à défaut de les déférer devant leurs juges naturels en cas des griefs sérieux retenus à leur charge. Kinshasa est exhortée à tout mettre en œuvre pour lutter  contre l’impunité en ordonnant la fermeture de tous les cachots parallèles ne dépendant pas de parquets y compris ceux de l’ANR.

Le gouvernement à travers le ministère de la Justice est également appelé à garantir le droit à un procès juste et équitable en faveur des victimes d’enlèvements, arrestations arbitraires et détentions illégales en dépit de circonstances de lieux et de temps mais aussi à indemniser les victimes pour les préjudices subis.

Par GKM